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Les formalités
avant le départ
Comment
l'obtenir
La validité
Coment l'obtenir
La
validité
Le nombre d'entrées
Difficultés
particulières
Les cartes touristiques
Les
permis spéciaux
Le
permis de conduire international
Les cartes
d'étudiant
Ce
qu'est une ambassade
Ce qu'elle n'est pas
Les
besoins
L'assurance médicale
L'assurance
annulation
L'assurance bagage
Les plans complets
Quelques
conseils
Les formalités en
voyage
L'enregistrement des
touristes
Les contrôles militaires
Les
formalités au retour
Les
taxes d'aéroport
Les douanes
Les produits
interdits
AUSSI
-Choisir
sa destination
-Établir un itinéraire
-Le
budget
-Les bagages
-Les transports
-L’hébergement
-La
restauration
-La santé
-La
sécurité
-Le quotidien en voyage
-La
communication
-Le
goût du voyage
-Pourquoi
voyager
-Le
choc culturel
-La
méfiance positive
|
|
Les
formalités
Voyager
est une activité très
contrôlée durant
laquelle le voyageur est soumis à d'innombrables
formalités. Mettre le pied dans un pays étranger,
s'y
déplacer, s'y loger et y effectuer des opérations
financières ou commerciales, tout ceci entraîne
son lot de
tracasseries. Toute personne qui souhaite voyager doit effectuer un
certain nombre de démarches administratives tout
à fait
normales et légitimes. Ces complications font partie de
l'expérience sociale de voyager. Elles doivent
être
acceptées avec une bonne dose d'humour et une parfaite bonne
volonté. Elles sont mineures si on a prévu du
temps et
qu'on s'est armé de patience.
Les
formalités avant le départ
|
La
première formalité consiste à
s'assurer de
posséder un passeport valide. Le passeport est à
la fois
un titre d'identité et une preuve de citoyenneté.
Il est
toujours émis par les autorités du pays d'origine
et
prouve l'appartenance officielle du détenteur à
une
communauté politique déterminée. Dans
la plupart
des pays étrangers, c’est le seul document
officiel
qu’on reconnaît comme preuve de votre
d’identité. Vous devez donc toujours
l’avoir avec
vous, d’autant plus que dans beaucoup de pays, la carte
d’identité est obligatoire.
Le
passeport est obtenu en remplissant un formulaire de demande,
adressé aux autorités compétentes,
auquel on joint
les documents et photos réglementaires et le paiement des
droits
Les
exigences peuvent varier d’un pays à un autre :
Belgique
Canada
France
Suisse
-
La validité
Le
passeport est valide pour une durée de cinq ans à
dix
ans, selon les pays, à partir de la date
d'émission. Mais
de nombreux pays exigent que le passeport soit encore valide pour
quelques mois supplémentaires
(généralement six
mois) avant de laisser pénétrer le voyageur sur
leur sol,
même si celui-ci a prévu de rentrer chez lui bien
avant la
date d'expiration. Donc, si son passeport en est à ses
derniers
kilomètres, on doit vérifier avant de partir
qu'on peut
encore l'utiliser dans le pays de sa destination. Il faut
également s'assurer qu'il contient suffisamment de pages
vides
pour satisfaire aux besoins des administrations avec lesquelles on va
faire affaire.
|


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Le
visa est une autorisation officielle d'entrer et de circuler dans un
pays dont on ne possède pas la citoyenneté. Les
pays
n'exigent pas tous des visas, ne les exigent pas tout le temps ni pour
les visiteurs de tous les pays. Pour certains pays, les visas sont un
moyen sévère de contrôler la
circulation des
étrangers sur leur sol. Pour d'autres, c'est avant tout une
façon de se procurer facilement des devises
étrangères fortes.
Il
est très important de vérifier les exigences du
pays
à visiter, en matière de visas, avant de partir.
Les
sites web suivants peuvent vous y aider :
Embassy
WorldWide:
mise en lien avec les sites
officiels des ambassades et consulats dans tous les pays du monde,
en anglais.
Project
Visa: un site très complet et fiable, en anglais.
Visa HQ: idem.
Action-visas: en
plus des informations sur les formalités
nécessaires, ce
site propose également de faire les démarches
pour
l’obtention des visas pour certaines destinations. Le plus souvent, l'information ne
concerne que les ressortissants français
Visa-en-ligne:
service dédié aux formalités de voyage vers plus
de 50 destinations dont la Chine, Cuba, la Thaîlande,
l'Algérie, l'Arabie Saoudite, la Russie, l'Inde. En français.
De
plus, on
trouvera dans notre section DESTINATIONS (en cliquant sur le pays visé) des liens directs
concernant la nécessité d'un visa pour chacun des
190 pays ou territoires répertoriés.
-
Comment l'obtenir
Le
visa est le plus souvent émis par les autorités
du pays
de sa destination par l'entremise de ses bureaux à
l'étranger, consulat ou service consulaire de
l’ambassade.
On remplit un formulaire, on fournit les photos demandées et
on
acquitte le montant réclamé. Le prix des visas
varie
considérablement d'un pays à l'autre. Le visa est
apposé dans le passeport du détenteur.
On
peut aussi parfois obtenir son visa dans un pays voisin de sa
destination quand on prévoit y passer, ou encore au moment
de
franchir la frontière. Dans ce dernier cas, il faut
s’assurer d’avance que cela est possible.
Attention :
dans certains pays, il est possible d’obtenir un visa au
moment
de l’entrée sur le territoire, mais pas
à tous les
postes frontières.
Même
si on ne réclame pas toujours de photos pour
l'émission
d'un visa, il est préférable d'en avoir
quelques-unes
à sa disposition au cas où elles seraient
nécessaires
Attention
:
demandez toujours votre visa avant de partir si vous avez besoin d'un
visa à deux ou plusieurs entrées, ou encore si
vous
prévoyez un séjour plus long que les quinze ou
trente
jours souvent accordés dans les visas obtenus aux
frontières.
|
-
La validité
Le
visa décrit le motif du séjour dans le pays :
visite
familiale, tourisme, commerce ou travail. Il est accordé
pour
une durée limitée.
La
durée de validité du visa varie. Dans certains
cas, elle
commence à courir dès l'obtention; il vaut mieux
alors
s'assurer que le visa est encore valide au moment du séjour,
sinon il faudra
l'obtenir à partir d'un pays voisin.
Dans
d'autres cas, la validité commence seulement au moment
où
l'on met le pied dans le pays. Dans ce cas, le visa doit
généralement être utilisé
dans les
délais prescrits après sa date
d'émission, sinon il ne
vaut plus rien.
Lorsqu’on
décide de partir en voyage pour une longue
période, la
situation est plus compliquée. Il devient difficile, sinon
impossible, de faire faire tous ses visas avant le départ de
façon à ce que ceux-ci soient toujours valides au
moment
prévu pour l’entrée au pays. Il faut
donc planifier
un peu et s’assurer d’obtenir certains visas dans
un pays
voisin se situant sur son parcours. Ainsi, Bangkok est devenue une
plaque tournante pour l’obtention de visas pour
l’ensemble
du Sud-est asiatique, voire même de l’Asie tout
entière.
Dans
plusieurs pays, mais pas
partout, il est possible de prolonger la
durée de son visa en payant un montant
supplémentaire.
-
Le nombre
d'entrées
Le
visa est accordé pour une ou plusieurs entrées.
Quand on
fait préciser le nombre d'entrées sur son visa,
il faut
songer à ses déplacements dans les pays voisins
et
s'assurer de pouvoir revenir dans le pays émetteur autant de
fois que son itinéraire le prévoit. Quand on
n'est pas
sûr du nombre, on ne prend aucun risque et on fait indiquer
entrées multiples. C'est très important, car une
fois
atteint le nombre d'entrées, le visa est
considéré
comme expiré et doit être remplacé.
C'est parfois
compliqué de réclamer un second visa dans des
délais assez courts après l'émission
du premier.
|



|
Les
difficultés particulières
- Dans
certains pays, il est
impossible
d’obtenir une prolongation de visa au-delà
de la période maximale autorisée pour les
touristes. Il
faut alors sortir du pays et faire une nouvelle demande.
- Certains pays sont
très exigeants quant à la preuve de sortie
du pays à la fin du séjour. Ces
pays n’émettront pas de visas sans preuve formelle
d’un billet d’avion pour la sortie du pays.
- Attention : certains pays vont
refuser de laisser entrer
l'étranger qui a commis l'erreur de passer d'abord par un
pays
avec lequel ils sont en conflit,
et ce même s'il est muni d'un visa en règle.
Ainsi, si
votre passeport porte les traces d'un passage en Israël,
ne
serait-ce que le coup de tampon du point d'entrée en Jordanie,
n'espérez pas visiter la Syrie ou le Liban.
- Quelques pays, dont la Russie,
exigent une «lettre d'invitation»
comme condition d’obtention du visa. Cette invitation peut
provenir, par exemple, d’une connaissance dans le pays mais
aussi
de l’hôtel où vous aurez fait votre
réservation. Au besoin, des organismes qui se
spécialisent dans les démarches
d’obtention de
visas se chargeront de vous obtenir cette
«invitation». On trouve facilement l'information sur le web.
- Certains pays, qu’ils
émettent des visas ou non, vont charger une taxe
d'entrée ou une taxe de sortie
à ceux qui passent la frontière. Il est toujours
prudent
d’avoir les fonds suffisants à portée
de main.
- La nature humaine
étant ce qu’elle est, il est sage de soigner sa
tenue et son apparence
quand on traverse une frontière. Les fonctionnaires de
l’immigration ont aussi leurs préjugés
et il vaut
toujours mieux en tenir compte.
- Dans le même registre,
en cas de problème à une frontière, il
faut toujours rester calme
: sachez que le fonctionnaire de l’immigration est toujours
en
position de force et qu’un affrontement ne tournera jamais
à votre avantage.
|
Le voyageur et son
ambassade
La
plupart des gouvernements ont des représentations
diplomatiques
dans la plupart des pays étrangers : une ambassade dans la
capitale et, très souvent, des consulats dans les autres
grandes
villes. Les ambassades s’occupent des relations
diplomatiques entre pays alors que les consulats s’occupent
des relations avec les citoyens ordinaires. Mais toutes les ambassades
offrent des services consulaires et c’est avec ceux-ci que le
simple citoyen fait affaire quand il s’y présente. Beaucoup
de gens considèrent ces missions diplomatiques comme un coin
de
leur pays en territoire étranger où, quoi qu'il
leur arrive, ils vont
pouvoir se retrouver chez eux et être traités
comme
faisant partie de la famille. Ce n'est pas faux, mais c'est loin
d'être complètement vrai.
Les
ambassades, via leurs services consulaires, limitent
généralement leurs activités
à des services
purement administratifs. Par exemple, on va remplacer un passeport
perdu ou
volé, avec célérité si on
peut fournir les
documents nécessaires.
Mais
ce ne sont pas des services de dépannage pour voyageurs en
difficulté. Si vous avec un problème (vous
êtes
malade, vous avez été agressé, vous
avez des
démêlés avec la police locale),
n'escomptez pas
trop une oreille compatissante de leur part. La machine diplomatique ne
se
mettra en branle qu'en cas d'insurrection ou de catastrophe naturelle,
ou à la demande expresse du ministère des
Affaires
étrangères. En temps normal, l'ambassade ou le
consulat
limitent leur intervention à vous fournir le nom
d’un
médecin, d'un dentiste ou d'un avocat, ou à
donner un
coup de fil chez vous. Les employés peuvent quelquefois vous
conseiller, mais jamais ils ne vous
fourniront de l'argent ni ne vous prendront en charge.
Plus
d'infos : France : le rôle d'un consulat
|
Les cartes touristiques
et
les autorisations de voyage électroniques (e-ticket)
Certains
pays n'exigent pas de visa mais émettent des cartes
touristiques
pour les visiteurs étrangers. Ces documents s'obtiennent aux
frontières aéroportuaires ou terrestres et sont
souvent
gratuits. La carte touristique indique le nombre de jours où
le
visiteur est autorisé à séjourner dans
le pays. Il
faut vous assurer quand vous l'obtenez qu'on vous accorde suffisamment
de temps pour la durée de votre séjour. Les
critères d'attribution n'ont parfois rien de rationnel et
une
erreur peut être difficile à corriger.
D'autres
pays émettent des cartes touristiques en plus du visa. Ces
cartes doivent être conservées dans les plis du
passeport
et remises aux autorités du pays émetteur quand
on le
quitte. Si on doit revenir dans le même pays, on s'en verra
remettre une autre en passant la frontière dans l'autre sens.
Pour
de plus en plus de pays ce type de document s'obtiennent à
l'avance sous forme de ''e-ticket''. Par exemple, la République
Dominicaine a adopté un système électronique
fournissant un certains nombres d'information incluant
l'embarquement/débarquement. Tous les passagers doivent remplir
leurs formulaires numériques et recevoir un code QR à
présenter à l'arrivée ou à la sortie du
pays.
Les permis
spéciaux
Certaines
régions, particulièrement en Asie, même
dans un
pays facilement accessible, ne peuvent être
visitées que
si on obtient une autorisation spéciale. C'est le cas du
Sikkim,
en Inde. À prévoir généralement lors de la demande de visa. Il faut
parfois prévoir de plus longs délais d’obtention.
Ces endroits
sont identifiés dans les guides de voyage.
|
Le permis de conduire
international
|
Pour
conduire dans certains pays étrangers (pour les
Européens, en dehors de la communauté
européenne),
il peut être nécessaire d'obtenir un permis de
conduire international.
Ce
permis n'est pas autre chose que la confirmation
officielle, en plusieurs langues et avec photo, que l'on
possède
bel et bien un permis de conduire en
règle dans son pays
d'origine. Il n'est généralement pas requis
pour les pays
de la même langue que celle dans
laquelle est rédigé son permis habituel, mais il
vaut mieux
s'informer
avant de partir. Le permis va vous servir si vous
prévoyez louer
une voiture dans le pays de votre destination
ou si vous êtes
interpellé pour une infraction au code de la route.
Il
s'obtient facilement: Belgique Canada
France Suisse
|
 |
Les cartes
d'étudiants
La
présentation d'une carte internationale
d'étudiant peut
permettre d'obtenir des rabais substantiels dans
certains transports, l’accès aux sites touristiques
et une foule d’autres occasions.
|

|
Les besoins
Avant
de vous engager dans la dépense, évaluez vos
besoins de
façon réaliste. Commencez par vérifier
la
couverture que vous possédez déjà :
- si vous êtes
salarié, vous avez peut-être une
assurance collective qui inclut une protection pour
vous-même,
votre conjoint et vos enfants lors de séjours à
l’étranger;
- vous êtes
peut-être membre d’un regroupement
professionnel ou d’une association qui octroie dans son
membership une protection lors de voyages;
- certaines institutions de
crédit émettent des
cartes de crédit qui offrent gratuitement en prime
à
leurs clients détenteurs des polices d'assurance couvrant
une
bonne partie des risques occasionnés par le fait de voyager.
À
défaut
d’une couverture minimale, il y a lieu d’examiner
de plus près la question. Il existe trois grands types
d’assurance en voyage :
- l’assurance
médicale;
- l’assurance annulation;
- l’assurance
bagages.
Ces
assurances peuvent être prises
séparément ou faire
l’objet d’un forfait. Il faut savoir que
l’assurance
annulation et l’assurance bagages sont assez
coûteuses
lorsqu’on les achète à la
pièce, mais
beaucoup moins chères lorsqu’on se procure un
forfait. |
L'assurance médicale
Il
s’agit du volet le plus important. Selon votre pays d’origine,
votre régime de santé étatique couvre
toujours
une bonne partie des frais
médicaux encourus à l'étranger.
L’assurance
médicale de voyage couvre les coûts
supplémentaires, s’il y a lieu, comme le
rapatriement sanitaire d’urgence qui
peut être
extrêmement onéreux.
Sachez
cependant que la plupart
des assureurs ne couvrent pas certaines
activités de plein air et d’aventure
considérées comme risquées. Si vous
voulez faire
du parachutisme ou du vol plané, au cours de votre voyage,
informez-vous si la pratique de cette activité est couverte.
En
général, à partir de 55 ans, le plus
souvent 60 ans, les primes pour s'assurer augmentent.
|

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page |
L'assurance annulation
L'assurance
annulation mérite un peu d'attention. Si les sommes
engagées sont suffisamment importantes et si l'assurance
couvre
le vol de retour anticipé en cas d'urgence, le montant de la
prime peut justifier qu’on se garantisse la
possibilité
d'un remboursement en cas de pépins. Il faut quand
même
savoir que la définition du mot urgence obéit
à
des critères restrictifs très précis
qui peuvent
finalement convaincre l'acheteur que la dépense n'est pas si
nécessaire que ça.
L'assurance bagages
Avant
d'assurer vos bagages, vérifiez que leur valeur, le fardeau
de
la preuve en cas de perte ou de vol, les modalités de
remboursement ou le montant qu'on vous garantit en échange
justifient le montant de la prime.
S’il
est très emmerdant de constater que ses bagages ont
été égarés, dans la
très grande
majorité des cas, ceux-ci sont
finalement retrouvés. Sachez que les compagnies
aériennes
sont tenues de vous verser un montant forfaitaire pour subvenir en
partie à vos besoins si vous êtes à
l’étranger. La Convention de Montréal
de 2003
prévoit une augmentation des limites de
responsabilité du
transporteur en cas de retard ainsi qu'en cas de dommages
causés aux bagages (perte ou
détérioration).
Les plans complets
Que vous fassiez vos démarches sur internet ou affaire avec une agence de voyage, on cherchera sans
doute à vous vendre des couvertures complètes, ou
forfaits, qui regroupent toutes les possibilités.
Soyez
des consommateurs avertis : comparez ce qu'on vous offre et le prix
qu'on en demande avec les besoins que vous avez et le risque
réel que vous courez. Détaillez chacune des
propositions
qui vous sont faites. Examinez les conditions d'application ou les
restrictions associées aux réclamations et
étudiez
les modalités de remboursement en cas de
problème. Vous pouvez faire vos recherches vous-même sur le
net
et, très souvent, vous assurer en ligne. (Voir quelques
propositions ci-après.)
S’il
est nécessaire d’être assuré
en voyage,
surtout au plan médical, évitez de vous assurer
bien
au-delà du nécessaire. C'est à vous
qu'il revient
d'évaluer correctement ce qui vous convient.
Enfin,
en ce qui concerne l'assurance-vie, celle-ci est inutile quand on est
déjà assuré, surtout quand une telle
assurance ne
couvre le voyageur que pendant le transport aérien entre le
pays
d'origine et celui de sa destination. Si, en plus, vous ne laissez
aucune personne à charge derrière vous, pourquoi
n'achèteriez-vous pas plutôt un billet de loterie?
Vos
chances de gagner seraient aussi bonnes et, au moins, vos gains vous
appartiendraient en propre.
Quelques compagnies
d’assurances spécialisées :
|
Laisser
la maison |
S'y prendre à l'avance
Partir
l'esprit tranquille et laisser la maison dans un état qui
permette un retour agréable demandent une gestion
rigoureuse. Il
faut penser à tout : les achats de dernière
minute, le
ménage, la lessive, les plantes vertes, les animaux
domestiques
et le contenu du réfrigérateur.
On
s'y prend
plusieurs jours à l'avance. On se fait une liste des
tâches à réaliser,
on établit un
calendrier réaliste pour les accomplir et on se concentre
sur ce
qui est réellement indispensable. Ce n'est pas le moment
d'entreprendre le grand ménage!
|
 |
Prendre
des notes
Si
on confie ses enfants à une gardienne, ses poissons rouges
à un ami ou son jardin aux bons soins du voisin, on n'attend
pas
la dernière journée pour donner ses instructions.
Si on a
oublié quelque chose d'important, on aura ainsi le temps de
se
rattraper. On note tout, même les évidences.
Chaque maison
a ses particularités, chaque foyer ses habitudes et
même
les meilleures mémoires peuvent connaître des
défaillances. Il ne faut quand même pas se montrer
trop
pointilleux. On va très bien se débrouiller sans
vous.
Vérifier sa police
d'assurance habitation
Quand
sa maison ou son appartement doit rester vide pendant un certain temps,
il vaut mieux être certain de rester assuré en cas
d'effraction ou de sinistre. On relit les petits caractères
de
sa police d'assurance habitation ou on s'informe auprès de
la
compagnie de ses exigences pour nous maintenir assuré. En
cas
d'absence prolongée, on peut devoir faire appel à
quelqu’un de confiance pour visiter son domicile tous les
jours
ou tous les deux jours, selon les compagnies. Une maison
inoccupée représente toujours un plus gros risque
pour
une compagnie d'assurances.
Déléguer
ses pouvoirs
Avoir une personne-ressource dans votre environnement qui aura la possibilité de
réagir en cas d'urgence peut s'avérer utile. On peut lui laisser un certain nombre d'informations utiles.
Il est vrai qu’il est maintenant facile
de
faire ses transactions financières
personnelles
à distance via Internet et qu’on peut accéder
à ses documents importants sur le web. Mais à
défaut d'utiliser les moyens électroniques, une
personnes-ressource sur place peut s'occuper de vos affaires.
Les formalités en
voyage
Si
les formalités à accomplir avant le
départ sont
familières et prévisibles, celles que l'on devra
effectuer durant son voyage demandent une certaine faculté
d'adaptation, particulièrement dans les pays dont on ne
parle
pas la langue et plus encore dans ceux dont on ne lit pas
l'écriture. Le handicap n'est cependant pas si terrible; on
s'habitue vite aux façons de fonctionner.
Les
contrôles intérieurs
L'enregistrement
des touristes
Certains
pays, particulièrement au Moyen-Orient, exigent que le
visiteur
étranger aille s'enregistrer auprès de la police
locale
dans la première ou la deuxième semaine suivant
son
arrivée. Les grands hôtels se chargent
généralement de cette démarche pour
leurs clients.
Il est possible que les petits hôtels le fassent aussi,
moyennant
parfois une légère rétribution. Quand
le voyageur
n'est pas certain de pouvoir se fier à son hôtel,
il est
préférable qu'il s'en charge lui- même.
La preuve
de la démarche peut être un tampon - un autre -
apposé sur le passeport du visiteur, et requiert parfois
d'autres petites photos. L'absence dudit tampon, quand il est requis,
peut valoir au voyageur en infraction une amende à payer au
moment de quitter le pays.
|
Parenthèse
Touristes
enregistrés
Nous
avons dû aller nous-même deux fois nous enregistrer
à la police de l'immigration. La première fois,
c'était au Caire, en Égypte, au Mogamma
Building, où nous devions également obtenir une
prolongation de visas.
Le
Mogamma est un immeuble de quatorze étages où
travaillent
plus de vingt mille bureaucrates. Dans ce cauchemar de
béton,
de couloirs et de guichets, des fonctionnaires patibulaires
règnent en maîtres dans une pagaille
invraisemblable,
usant de méthodes administratives d'une redoutable
inefficacité. Et toutes les indications sont en arabe!
|
Pour
obtenir un service, il faut d'abord passer à un premier
guichet, qui va
nous vendre le formulaire dont nous avons besoin, puis à un
deuxième,
où nous achetons les timbres qui servent à
l'acquittement des frais de
service, et finalement, à l'ultime guichet qui va nous
délivrer,
espérons-le, ledit service. Si on s'est trompé de
formulaire ou qu'on
n'a pas acquitté le bon montant, il faut recommencer depuis
le début.
Éprouvant! Il paraît que nous avons eu de la
chance: nous avons réussi
l'épreuve en moins d'une heure. Et pour l'enregistrement, on
nous a
dit: «Canada, no need» Ouf !
La seconde fois, c'était à Tartous, en Syrie,
dans un immeuble beaucoup plus petit et plus sympathique.
Après
avoir été promenés d'un bureau
à l'autre et
d'un étage à l'autre, après avoir
rempli des
formulaires, fourni des photos et acheté des timbres, nous
attendions le coup de tampon final qui nous libérerait des
arcanes de l'administration. Le superviseur chargé de donner
le
OK définitif à notre démarche se
faisait attendre.
Il faisait très chaud. Dans le bureau où nous
étions coincés régnait une
atmosphère
décontractée très peu militaire. Sans
manifester
le moindre signe d'impatience, nous devisions joyeusement avec les
fonctionnaires en uniforme. Puis un employé est
arrivé et
a déposé devant nous sur le comptoir, deux
canettes de
7UP fraîches et fort bienvenues. Le temps de nous
désaltérer dans la plus franche
cordialité, nous
avons récupéré nos passeports. Autre
administration, autres moeurs! (G.L.)
|
La police
militaire
Dès
qu’on sort des pays industrialisés, on peut
être
surpris par le nombre et le
sérieux des contrôles policiers sur les routes. Qu'on soit
dans sa propre voiture ou dans un véhicule de
transport en commun, on peut se voir imposer jusqu'à cinq fois
une vérification d'identité ou du contenu des bagages sur un trajet de
deux cents kilomètres.
C'est
particulièrement vrai dans certains pays
latino-américains. Il faut savoir que certains d'entre eux
ne
possèdent pas de police civile. C'est l'armée qui
assure
la sécurité. Officiellement, les
militaires sont à la recherche de trafiquants d'armes ou de
drogues. On peut pourtant se rendre compte assez facilement que leur
activité révèle des
manœuvres d'intimidation
et de harcèlement à l'égard de
certaines
catégories de la population.
L'étranger
en règle
qui reste calme est rarement inquiété. C'est
surtout son
sens de la démocratie qui souffre.
|

|
L'enregistrement aux
hôtels
Le
visiteur étranger doit souvent présenter son
passeport,
et sa carte touristique s'il y a lieu, au moment de s'enregistrer dans
un hôtel. Pour des raisons de sécurité
compréhensibles, il vaut mieux ne pas laisser le document
à la réception, ni non plus le confier
à qui que
ce soit d'autre. On remet plutôt une photocopie à
ceux qui
ont besoin des renseignements qui s'y trouvent pour remplir leurs
paperasses. La recommandation n'a évidemment pas
à
être observée avec la même rigueur
partout. On se
fie à son jugement.
Le
client doit chaque fois remplir une fiche ou un registre et donner des
informations plus ou moins détaillées selon les
endroits :
âge, profession, motif du voyage, étape
précédente, étape suivante... Dans
certains cas,
c'est tout juste si on ne vous demande pas la pointure de vos souliers.
Les formalités au
retour
Les taxes
d'aéroport
Plusieurs
aéroports dans le monde font payer une taxe
spéciale qu'il faut acquitter avant de pouvoir obtenir sa
carte
d'embarquement.
Il faut le prévoir et
garder en sa possession un montant d'argent suffisant pour la payer
- ce n'est pas toujours évident à la fin d'un
voyage -
sinon on risque de rester cloué au sol. Il n'existe pas
partout
des services de crédit pour dépanner le voyageur
imprévoyant et impécunieux.
|

|
Les douanes
En
prévision du passage aux douanes au retour, on peut
préparer une liste complète de tous les achats
qu'on a
effectués et des montants qu'on a payés. On en
fait le
total en monnaie locale et dans sa monnaie nationale. Officiellement,
on ne doit déclarer que ce qui dépasse les
exemptions
autorisées, mais on peut toujours tomber sur un douanier qui
voudra vérifier. On garde à la portée
de la main
tous les reçus qu'on possède et on ne
s'inquiète pas s'il en manque. Les douaniers connaissent
leur
métier. Ils savent bien que tous les marchands ne donnent
pas de
coupons de caisse et sont parfaitement en mesure d'évaluer
correctement les achats faits à l'étranger.
On
déclare tout ce qu'on rapporte. C'est toujours plus simple
d'acquitter quelques frais de douane que de se retrouver avec les
ennuis de se voir surpris en infraction.
Les
produits interdits
Il
est strictement interdit de rapporter des produits
végétaux, comme des graines ou des plantes, ou
animaux,
comme des animaux domestiques ou de la viande. Les produits
fabriqués à partir d'espèces animales
menacées, comme l'ivoire ou l'écaille de tortue,
sont
également défendus d'importation. De
toute façon, si on pratique un tourisme
responsable, on ne rapporte pas de produits qui
mettent en danger l'équilibre des
écosystèmes des pays visités.
Les formalités
- Voyager
requiert du voyageur l'accomplissement d'un certain nombre de
formalités auxquelles il doit se soumettre de bonne
grâce.
- Ces
formalités sont de trois types : administratives,
commerciales ou
légales. Dans certains pays, on peut y ajouter les
formalités
policières qui se confondent souvent avec les
premières.
- Les
formalités servent trois buts : premièrement,
vous permettre d'accéder à
des lieux, des biens et des services; deuxièmement, assurer
votre
protection et le contrôle de vos activités;
troisièmement, assurer la
protection de la société d'accueil.
- Gardez
toujours à portée de la main votre passeport,
votre carte
touristique ou votre permis de séjour, votre
carnet de vaccination, votre carte d'étudiant et le plus
récent relevé
du bureau de change avec lequel vous avez fait affaire.
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