Menu
1-En
avoir envie
2-La durée du voyage
3-La
période de l'année
4-Le budget
5-Les
capacités physiques
6-L'expérience
-L'obtention
du visa
-La guerre
-Le terrorisme et
l'insécurité
-Le
sous-développement
-La barrière des
langues ou de l'écriture
-Internet
-Une
personne ressource
-Un bon guide de voyage
-Par
ses propres moyens
-En groupe accompagné
. les raisons
. le
choix
. les
inconvévients
. le
compromis
-Voyager avec des enfants
-Voyager avec des
animaux
-
Le
Code mondial d'éthique du tourisme
-Un concept
large
AUSSI
-Établir
un itinéraire
-Le budget
-Les
formalités
-Les bagages
-Les transports
-L’hébergement
-La
restauration
-La santé
-La
sécurité
-Le quotidien en voyage
-La
communication
-Le
goût du voyage
-Pourquoi
voyager
-Le
choc culturel
-La
méfiance positive
|
|
Choisir
sa destination
C'est
bien beau de vouloir partir, encore faut-il savoir où l'on
veut
aller! Les possibilités sont nombreuses, assez pour
qu’on
puisse se permettre de rêver sans se limiter. Il n'est pas
nécessaire d'être fabriqué dans de la
peau
d'aventurier ou de millionnaire pour sortir des sentiers battus. Avec
un minimum de préparation, les frontières se
mettent
à tomber les unes après les autres.
Les
critères de sélection
|
1- En avoir envie
Il
faut, bien sûr, avoir le goût d'y aller. Mais il
est
toujours plus prudent de se méfier de ses premiers
élans
d'enthousiasme qui peuvent être trompeurs. Ce que
l'on
cherche ne se trouve peut-être pas là
où l'on croit
le trouver. Il vaut toujours mieux explorer un peu. Quand on se
documente plus à fond, certaines destinations peuvent
décevoir et d'autres s'avérer beaucoup plus
agréables et plus excitantes que l'idée qu'on en
avait.
2- La durée
du voyage
Le
temps dont on dispose est probablement le critère le plus
fondamental. Étant donné le prix
élevé des
billets d'avion, mieux vaut rentabiliser son investissement et passer
plus de temps là où ça coûte
le plus cher de
se rendre. Il faut aussi considérer qu'un
décalage
horaire important peut affecter le voyageur pendant plusieurs jours. Si
celui-ci veut profiter de son séjour, il a
intérêt
à prendre ce facteur en considération. Autrement
dit, le
voyageur qui ne dispose que de deux semaines serait sage de
lésiner sur les distances et de se limiter quant au nombre
de
fuseaux horaires à franchir. |


|
3- La
période de l'année
La
période de l'année que le voyageur choisit pour
se
déplacer revêt aussi une importance
considérable.
Le climat et la durée du jour changent selon les saisons, et
avant de fixer son choix, le voyageur doit s'informer soigneusement. Il
existe cependant trois notions de base qui peuvent le guider:
-
au
sud de l'équateur, les saisons sont
inversées par
rapport
à celles du nord. Et c'est le même principe des
deux
côtés: plus on s'éloigne de
l'équateur, plus
les hivers sont rigoureux. Donc,
pour visiter le Chili
ou
l'Argentine,
par exemple, mieux vaut le faire en janvier ou février, au
moment de l'été austral. Dans les pays andins
pourtant,
comme il pleut fréquemment durant
l'été, le
printemps ou l'automne sont les saisons les plus agréables
pour
y voyager.
|
-
tous
les pays tropicaux, c'est-à-dire ceux situés
entre le
tropique du Cancer et le tropique du Capricorne, au nord et au sud de
l'équateur, connaissent une période de mousson,
ou saison
des pluies, qui se termine souvent par des ouragans. Sous le tropique
du Cancer, le plus fréquenté, cette
période se
situe entre mai et septembre. La chaleur et l'intensité de
la
mousson varient selon les régions et les altitudes, aussi
serait-il sage de se renseigner avant de partir, surtout quand on ne
supporte pas l'humidité étouffante.
-
plus
on se rapproche de l'équateur, moins il existe de
différence entre le jour et la nuit, entre
l'été
et l'hiver, et plus le soleil se couche rapidement. Les longues
journées d'été et les longues nuits
d'hiver sont
un phénomène nordique ou austral. En
Amérique
Centrale, le soir tombe dès dix-neuf heures en juillet comme
en
janvier, et on y passe en quelques minutes du jour à la
nuit. En
hiver, on peut donc s'y offrir un généreux
surplus de
lumière du jour.
|
4- Le budget
Les
moyens financiers dont on dispose influencent
considérablement
le choix d'une destination. Cependant, la croyance populaire voulant
que plus c'est loin, plus c'est cher, n'est pas toujours vraie.
Dans
la
très grande majorité des pays en voie de
développement, le coût de la vie est ridiculement
bas pour
l'Occidental moyen. Ça coûte évidemment
plus cher
de s'y rendre que de s'envoler vers un autre pays occidental mais, une
fois arrivé, on y vit très à l'aise
avec un bien
plus petit budget.
Une
bonne façon de procéder
pour faire son choix consiste à additionner le prix du
billet
d'avion et le coût approximatif du séjour -
transports,
repas, hôtels - et à diviser le tout par le nombre
de
jours prévus pour le voyage.
On obtient
ainsi une moyenne
quotidienne qui permet d'établir des comparaisons entre deux
ou
plusieurs hypothèses, et d'évaluer objectivement
la
meilleure manière de tirer profit de l'argent qu'on est
prêt à investir. Un pays occidental se
révélera possiblement plus économique
pour un
court séjour alors que pour un long séjour, une
destination plus exotique s'avérera plus avantageuse.
Les
sites web suivants donnent une bonne estimation du coût de la
vie en voyage selon la destination choisie :
-
le routard
-
lonely
planet (version en français)
Pour Le Routard
: choisisez votre DESTINATION et, dans la rubrique UTILE, cliquez sur
ARGENT et BUDGET. On y trouve une section sur le budget à prévoir.
Pour Lonely Planet: choisissez votre DESTINATION, cliquez sur INFOS PRATIQUES, ARGENT et sur BUDGET QUOTIDIEN.
***
Voir aussi notre section sur le BUDGET
pour un tour d'horizon
de la question. |


 |
5- Les
capacités physiques
À
moins de s'être concocté un projet très
«sportif», voyager demande rarement des
capacités
supérieures à celles nécessaires pour
la pratique
des activités quotidiennes. Il faut surtout pouvoir marcher,
et
beaucoup marcher.
Cependant,
certains pays aux réseaux
routiers déficients, comme la Birmanie, peuvent demander une
résistance à la fatigue supérieure
à la
moyenne quand on y voyage au ras du sol. Et quand on mène
une
vie sédentaire ou qu’on souffre d'insuffisance
respiratoire, mieux vaut renoncer au trekking dans l'Himalaya ou
à la
route des Incas.
La
règle d'or, c'est de suivre son propre rythme.
6-
L'expérience
En
ce qui concerne l'expérience, c'est une autre histoire. Les
surdoués qui peuvent débarquer seuls et sans
préparation en territoire inconnu et s'en sortir
honorablement
ne sont pas légion. Voyager s'apprend. Et comme dans la
vraie
vie, pour obtenir de bons résultats, il est plus efficace de
commencer par les petites classes avant de se présenter au
baccalauréat. Il est toujours
préférable de
graduer les contrastes et les difficultés, d'un voyage
à
l'autre, et de prendre de l'expérience ailleurs avant
d'aborder
des pays aux cultures dramatiquement différentes, comme l'Inde,
sinon on risque de rater les plus belles et les plus enrichissantes
expériences de sa vie et de se dégoûter
à
jamais du voyage.
|
Les
obstacles au choix d'une destination
Même
quand on a coché «pas de
problèmes» à
tous les critères précédents, il peut
arriver
qu'une destination demeure improbable, à cause d'obstacles
sur
lesquels le voyageur ne possède aucun contrôle.
L'impossibilité
ou la difficulté d'obtenir un visa de tourisme
|
Certains
pays demeurent inaccessibles parce que, pour le moment du moins, on n'y
délivre pas de visas de tourisme. Cette interdiction peut
avoir
deux causes:
- des motifs
de
sécurité (le pays connaît des troubles
sérieux).
- des
raisons politiques (les autorités ne veulent pas de certains
étrangers sur leur sol).
Dans
le premier cas, l'interdiction
peut être levée quand le pays est
redevenu
sûr; dans le second, elle est souvent
permanente.
D'autres pays
ont plutôt choisi de limiter le
nombre de voyageurs étrangers autorisés
à franchir
leurs frontières, soit pour protéger leur
identité
culturelle, soit parce que leur infrastructure ne leur permet pas d'en
accueillir plus. Ces limitations sont souvent accompagnées
de
conditions qui réduisent la libre circulation des
élus,
comme au Bhoutan,
au nord de l'Inde,
qu’on ne peut visiter qu'à prix fort. Par
contre, le Myanmar
(ou Birmanie), longtemps rationné, est
maintenant librement ouvert aux étrangers.
D'autres
pays encore pratiquent des règles administratives
capricieuses
qui compliquent l'obtention d'un visa. C'est le cas de la Russie
où nul ne peut pénétrer à
moins d'y
être invité. (Le contournement, relativement
facile, de
cette règle fait d'ailleurs le bonheur de certaines agences sur le web.) Et il faut être très
décidé
si on veut explorer la Corée du Nord!
Certains sites web
permettent de vérifier toutes les conditions
nécessaires à l'obtention d'un visa :
- Project
Visa Excellent site tenu à jour qui fait état de
la
nécessité d'un visa, par nationalité,
pour entrer
dans un pays. En anglais
- Action-visas (en français)
/ Traveldocs
(en anglais) Ces sites proposent de faire les
démarches pour l'obtention d'un visa dans plusieurs pays. |


|
La guerre
Le
pays convoité peut être en guerre. Le Liban,
véritable paradis terrestre très
fréquenté
avant 1976, a été pratiquement interdit aux
touristes
pendant les dix-sept années d'une désastreuse et
déchirante guerre civile. Le pays était
redevenu une destination magnifique jusqu'à ce que
guerre
éclair de l'été 2006 change
de nouveau la
donne. Encore aujourd'hui, la plupart des ministères des
Affaires étrangères déconseillent de visiter le
Liban - en totalité ou en partie -à cause des
probèmes de sécurité. Histoire à suivre
parce que ce pays est un
véritable coup de coeur! Actuellement, ce n'est
évidemment pas le temps de visiter la Syrie.
Toutes
les situations de guerre ne sont cependant pas aussi dramatiques. Les
zones de combat, souvent bien circonscrites, n'empêchent pas
la
venue de visiteurs étrangers, comme ce fut le cas dans les
années 1990 avec le conflit frontalier entre l'Équateur
et le Pérou.
Cependant,
le passage des frontières entre les pays
belligérants
peut devenir très problématique sinon impossible,
et
certains officiers civils ou militaires développent une
paranoïa galopante plus gênante que
réellement
menaçante pour le touriste. Il existe également
des zones
de tension politique ou de conflit larvé qui peuvent
gêner
les déplacements du voyageur entre pays voisins. Sans
être
officiellement en guerre, disons que ces pays ne s'aiment pas beaucoup.
Encore maintenant, - et même si on était en temps de paix - il est impossible d'aller en Syrie, au Liban ou en Libye
si on a fait l'erreur de faire tamponner son passeport en Israël.
Par contre, l'inverse est parfaitement possible.
Pour
vous tenir informés des conflits qui peuvent rendre une
destination dangereuse ou incertaine, les ministères des
Affaires étrangères de nombreux pays tiennent
à
jour des sites web de CONSEILS
AUX VOYAGEURS qui font le point pays par pays :
|
Le
terrorisme et l'insécurité |
Les
actions terroristes font
depuis longtemps partie de la réalité politique
de notre planète.
Cependant, les événements tragiques du 11
septembre 2001 ont tout
particulièrement affecté le tourisme et ce, dans
toutes les régions du
monde.
Malgré tout et de
manière générale, il n'y a pas lieu
de déconseiller les voyages dans les zones
considérées plus à risque
comme, par exemple, le Proche et le Moyen-Orient ou l'Afrique du Nord
et de l'Est. Les terroristes ayant pour stratégie de frapper
par
surprise, leurs actions sont imprévisibles. Et comme il est
impossible
de prévoir ni où ni quand se produira le prochain
attentat, une telle
mesure serait disproportionnée par rapport au risque
encouru. De plus,
s'abstenir de voyager aiderait les terroristes à
atteindre leur
objectif principal : alimenter la peur et
l'insécurité.
Il
importe toutefois de consulter les sites web des conseils
aux voyageurs
par pays. Ces derniers sont actualisés en cas de
changement de
l'évaluation du niveau de sécurité,
dans le monde en général ou dans
une région en particulier. Il est également
toujours conseillé de
suivre le déroulement de l'actualité dans les
médias, avant et pendant
votre voyage. |


|
Le sous-développement
L'état
du sous-développement d'un pays n'est jamais vraiment un
obstacle au choix d'une destination. Même dans les pays les
plus
pauvres on trouve des gens riches, et ces riches disposent de services
de riches. Si on en a les moyens, on peut payer très cher
à peu près partout dans le monde. Mais en
général et toutes proportions gardées,
les
services offerts en pays en voie de développement
coûtent
beaucoup moins cher que leur équivalent en pays
industrialisés. Ce qui signifie que voyager en pays
sous-développés ne veut pas dire voyager dans la
misère. C'est souvent le contraire : on peut s'y payer du
luxe
à petit prix. Il existe quand même des exceptions
à
cette règle, comme le Belize en Amérique
Centrale,
paradis de la plongée sous-marine, qui vend à
prix d'or
les services qu'il a offrir.
La barrière des
langues ou de l'écriture
Il
ne faut pas non plus se laisser arrêter par la
barrière
des langues et de l'écriture. Avec quelques trucs et des
mains
en bon état de fonctionnement, on peut se sortir de toutes
les
situations. Et comme le monde est devenu tout petit, on peut toujours
trouver quelqu'un qui parle une langue à consonances
familières, l'anglais plus souvent qu'autrement.
Et puis, on peut maintenant se servir des applications de traduction sur le marché.
|
Évaluation du choix
de la destination
Une
fois qu'on a arrêté sa décision,
comment peut-on
être certain qu'on a fait le bon choix, qu'on ne se trompe
pas
sur toute la ligne? |
 |
Internet
Il
existe dans
Internet plusieurs forums de voyageurs qui permettent de trouver des
réponses aux questions qu’on se pose
à propos d'une destination.
En
fouillant un peu, on trouve
souvent l'information qu'on cherce donnée par des voyageurs
qui sont «passés par là»
à
quelqu’un d'autre qui avait les mêmes
interrogations.
À
défaut, rien de plus simple que de formuler
soi-même sa ou
ses questions. Il est plus que probable qu'une ou plusieurs
réponses arriveront dans un court délai.
Quelques
forums intéressants :
- lonely planet
(en français)
- le routard
(en français)
- tripadvisor
(en français)
- tripadvisor
(en anglais)
|
Vous ne savez vraiment pas
où aller? Un site qui peut être
intéressant même s'il vise à vendre ses
forfaits : Travelmuse. Ce site (en anglais cependant)
propose un moteur de recherche (inspiration Finder) qui vous fait des
suggestions en fonction de vos critères : dates, budget,
type d'activités recherchées, temps de vol
maximum, etc. |
Trouver
une personne-ressource
Quand
on commence à voyager et chaque fois qu'on le peut, une
sérieuse conversation avec une personne ayant
déjà
parcouru le pays qu'on se propose de visiter est toujours
très
rentable. Cette opération, même fortement
teintée
de subjectivité, permet d'affiner ses perceptions,
d'actualiser
ses informations et d'humaniser ses ambitions. (Voir
la Parenthèse
ci-contre)
Consulter
un bon guide
de voyage
Mais
le meilleur et le plus sûr des moyens d'évaluation
consiste, tout simplement, à se procurer un bon guide de
voyage
sur chaque destination envisagée. Leur lecture apportera la
réponse aux deux seules questions vraiment importantes:
«Ai-je envie d'aller là?»
et «Puis-je me
le permettre?» Les autres questions trouveront leurs
réponses sur place, dans le feu de l'action et le plaisir de
la
découverte. Avant d'acheter un
guide papier, il peut être utile de consulter les versions
Internet
qu'ont développés la plupart
des maisons d'édition qui publient des guides de voyage. Il est
aussi souvent possible de téléchatger un guide ou des
chapitres de guide sur sa tablette ou son téléphone.
Ce n'est pas parce qu'une
destination ne correspond pas tout à fait à
l'image qu'on s'en faisait qu'elle se révèle un
moins bon choix. C'est souvent le contraire qui se produit, la
réalité dépasse la fiction. Mais attention! Tous les
guides de voyage ne se valent pas. Voir les commentaires
sur les guides de
voyages.
|
Parenthèse
L'expérience
des autres
On
peut profiter sans scrupules de l'expérience des autres.
Aucun
globe-trotter ne va lésiner sur son temps, rechigner
à
partager ses expériences ou refuser de raconter ses
aventures.
Tous seront bien trop contents d'avoir des auditeurs
Les
voyageurs qui sont déjà revenus de
l'étranger,
dégoulinants d'émotions et la tête
prête
à exploser de choses à raconter, vont me
comprendre.
Ils
savent très bien, eux, que lorsque les parents ou les amis
qui
viennent les accueillir à l’aéroport
leur
demanderont s’ils ont fait bon voyage, ils doivent
répondre:« oui, merci!» et c'est tout!
Ceux
qui sont restés peuvent leur consentir au maximum dix
minutes
d'attention, après quoi les voyageurs seront
ramenés de
force à des considérations plus terre
à terre,
comme l'amygdalite du petit dernier ou le dégât
d'eau chez
le voisin. Comme on peut le constater, demander des renseignements
à ces pauvres frustrés de la parole, c'est leur
rendre un
immense service! (G.L)
|
|
Les
manières de voyager
En
même temps qu'on se choisit une destination, on choisit la
façon dont on va voyager : par ses propres moyens ou en
groupe
accompagné. La raison d'être de ce site est
d'encourager
le voyageur potentiel à opter pour la première
solution,
qui permet une expérience plus personnelle, plus
complète
et plus enrichissante, mais il n'exclut pas systématiquement
la
seconde.
- Par ses propres moyens
Organiser
soi-même son voyage présente des avantages
importants : un
éventail de destinations plus étendu, un meilleur
choix
de dates de départ et de retour, une plus grande marge de
manoeuvre dans l'élaboration de l'itinéraire,
plus de
souplesse dans les déplacements et plus de
liberté durant
le séjour. Voyager de façon
indépendante permet
surtout de voyager «au ras du sol», de
développer
une connaissance meilleure et plus directe du pays visité et
d'établir des contacts plus étroits avec les gens
qui
l'habitent.
|
-
En groupe accompagné : le voyage
organisé |
Les raisons
Cependant, plusieurs
excellentes raisons peuvent motiver quelqu'un à se joindre
à un groupe
pour voyager. Une personne peut ne pas avoir de compagnon de voyage et
désirer ne pas partir seule. Une autre, surtout si elle
occupe un poste
de responsabilités toute l'année, peut souhaiter
vivement être prise en
charge pendant ses vacances. Une autre encore peut vouloir profiter des
tarifs de groupe pour certaines destinations chères. Une
autre enfin
peut préférer être
accompagnée par des gens d'expérience,
spécialement pour
certaines destinations moins évidentes.
En
outre,
il est des endroits où il n'est tout simplement pas possible
ou
déconseillé de voyager autrement qu’en
groupe accompagné, pour des
raisons politiques (comme la Corée du Nord) ou
géographiques (comme
certaines zones désertiques). De même, il en est
d'autres où partir
avec un groupe peut éviter tout un lot de
problèmes pratiques et de
tracasseries de toutes sortes : quand les transports en commun sont
rares, les formalités capricieuses, le coût des
services à la tête du
client ou l'infrastructure hôtelière sporadique.
|

|
Le choix
Comme
presque toute la planète s'est ouverte au tourisme et les
touristes à presque toute la planète, les
organisateurs
de voyages en groupe n'ont pas hésité
à multiplier
considérablement le nombre et la
variété des
produits offerts. Internet en propose une quantité
phénoménale. De la croisière
pépère en paquebot de ligne à
l'aventure
encadrée - une option intéressante si vous avez
envie
d'exotisme mais peu d'audace - le choix est important. Si l'on ajoute
que certaines associations culturelles ou sportives organisent des
circuits touristiques en fonction des besoins précis de
leurs
membres, la gamme s'élargit encore.
Quand
on décide de faire un voyage organisé, il faut
s'assurer
en premier que l'itinéraire et le programme de visites nous
conviennent. Ensuite, il faut s'informer de la taille du groupe et de
sa composition : un groupe de dix est moins contraignant
qu’un
groupe de quarante, et une personne de trente ans n'a pas toujours
envie de voyager avec des retraités, ni un
étudiant en
histoire avec le club de pétanque d'un village voisin.
Enfin, il
faut examiner la marge de manoeuvre personnelle dont on peut disposer :
les journées libres, les choix d'excursions, la
possibilité de quitter le groupe de temps en temps et celle
de
prolonger son séjour, s'il y a lieu.
Inconvénients pratiques
Voyager
en groupe entraîne certaines concessions.
S'intégrer
à un groupe est assez facile pour une personne d'un naturel
sociable. Mais comme on ne choisit pas ses compagnons de voyage, il
faut toujours s'attendre à la possibilité de
mauvaises
surprises. Voyager en groupe limite aussi la mobilité :
l'itinéraire a été
déterminé
à partir de certains standards, le rythme des
déplacements et des visites a été
fixé
selon des moyennes pré-établies, et les
réservations généralement
réglées
d'avance. Il reste donc fort peu de place pour l'imprévu ou
pour
les impulsions personnelles. Il faut se rendre compte
également
qu'un groupe se déménage moins facilement qu'une
personne
seule, que c'est parfois frustrant de suivre et - aussi -
d'attendre les autres.. Un groupe est aussi beaucoup plus voyant et rend difficiles,
sinon impossibles, les virées discrètes dans la
vie
privée d'une ville.
Inconvénients
psychologiques
Mais
les inconvénients les plus sérieux du voyage en
groupe
sont plutôt d'ordre psychologique que pratique. Tout d'abord,
l'existence du groupe peut créer un faux sentiment de
sécurité pouvant aller, chez le
néophyte,
jusqu'à la véritable dépendance. Ceci
a comme
conséquence étrange d'engendrer un
réel sentiment
d'insécurité face au pays visité quand
ce n'est
pas face
à la notion de voyage elle-même. Le risque de
tomber dans
la passivité, de voyager comme on va au spectacle, est tout
à fait réel. Il faut réaliser que le
groupe
absorbe
beaucoup de l'attention que l'on pourrait autrement consacrer aux lieux
et aux gens. Le jugement de la moyenne du groupe peut même
affecter son propre jugement et le profit moral qu'on s'attend
à retirer d'un voyage s'en trouver d'autant compromis.
Ceux
qui voyagent en groupe doivent donc faire preuve de
personnalité
et d'indépendance aussi systématiquement que
s'ils
voyageaient par leurs propres moyens. Ils devraient de se comporter
comme s'ils
étaient responsables du groupe, se préparer aussi
soigneusement que s'ils partaient seuls, gérer leur
itinéraire comme s'ils en étaient les auteurs,
s'orienter
géographiquement comme si personne d'autre ne pouvait le
faire
pour eux, se documenter comme s'ils avaient la charge d'informer les
autres et profiter de toutes les occasions qui passent pour s'offrir
des bains de culture locale
Le compromis
Que
ce soit pour apprendre à voler de ses propres ailes
après
avoir vécu dans le cocon d'un groupe, pour prolonger un
voyage
organisé trop court ou pour visiter une destination non
prévue au programme, on peut toujours se ménager
une
plage personnelle de quelques jours en fin d'itinéraire.
Dans le
premier cas, cette solution permet d'exercer à petites doses
ses
capacités d'autonomie. Dans les deux autres cas, elle
corrige
les lacunes de l'itinéraire conçu pour le groupe.
Et dans
tous les cas, ce supplément d'expérience provoque
une
montée très nette du niveau de satisfaction
personnelle
face à son voyage.
Le
contraire peut être aussi
vrai. Quand on voyage par ses propres moyens, se joindre à
un
groupe pour une excursion de quelques heures ou de quelques jours peut
drôlement faciliter la vie, particulièrement quand
l'itinéraire est serré et que le temps est
compté.
Il arrive même que ce soit l'unique façon
d'accéder
à son but.
-
Voyager avec des enfants
Voyager
avec des enfants peur s'avérer une expérience
fantastique à condition d'être bien
préparé. On ne
s'organise pas de la même façon si on part en
voiture en Europe où aux États-Unis que si on
veut s'offrir une aventure en Inde ou au Guatemala. De
même, la préparation diffère grandement
si on
voyage avec un bébé ou avec un enfant de 10 ans.
Certains
sites web cernent la question du voyage avec les enfants :
ABM.fr
(dossier général)
Avec-mes-enfants
(idem)
Air Canada (voyager avec un
bébé ou un enfant en avion)
British Airway (idem)
KLM (idem)
Livres disponibles sur Amazon.fr:
Voyager
avec ses enfants
Voyager
en famille
-
Voyager avec des animaux
Les
sites web suivants font le tour de la question :
Le
Voyageur
KLM (voyager en avion avec des animaux de compagnie)
Air Canada (idem)
L'organisme
à but non
lucratif EarthWatch offre des séjours de
conservation de la faune à ceux qui s'intéressent
aux animaux (en anglais).
|
|
Dans
le choix de sa destination, on se doit
de plus en plus de tenir
compte de sa responsabilité en tant que touriste dans un
pays
étranger où ses choix de voyage et ses actions
quotidiennes ont des retombées sur le milieu local.
Le
tourisme est une industrie de plus en plus importante qui a des
incidences marquantes sur les pays visités. Ses
retombées
peuvent être très positives, bien sûr,
mais elles peuvent
également s'avérer désastreuses si on
ne fait pas
attention à sa façon de voyager.
Le Code mondial
d'éthique du tourisme
L'Organisation mondiale du tourisme a
adopté un Code
mondial d'éthique
du tourisme dont nous reproduisons ci-dessous un
résumé.
Tourisme
et voyages doivent être conçus et
pratiqués comme
un moyen d’épanouissement personnel et collectif.
Pour
autant que le touriste et le voyageur fassent preuve
d’ouverture
d’esprit, cette activité est
irremplaçable pour se former, apprendre la
tolérance mutuelle et
découvrir les différences légitimes
entre les peuples et entre les cultures et leur diversité.
Dans
le domaine du tourisme et des voyages, chacun a son rôle
à jouer comme acteur
responsable. Les pouvoirs publics, les professionnels et les
communautés doivent faire tout ce qu’ils
peuvent mais, en tant que touriste ou voyageur, vous pouvez prendre vos
responsabilités de maintes
façons et il importe que vous le fassiez.
1. Ouvrez
votre esprit aux autres cultures et aux autres traditions ; votre
expérience en sera
transformée, la population locale vous accueillera plus
volontiers et vous respectera. Soyez
tolérant et respectez la diversité des traditions
et pratiques sociales et culturelles.
2.
Respectez
les droits de l’homme. Toute forme d’exploitation
va à l’encontre des objectifs
fondamentaux du tourisme. L’exploitation sexuelle des enfants
est un crime passible d’une peine dans la
destination ou dans le pays où habite son auteur.
3.
Aidez à préserver l’environnement.
Protégez la faune et la flore sauvages et les habitats.
N’achetez pas de produits faits avec des plantes ou des
animaux menacés d’extinction.
4.
Respectez
les ressources culturelles. Il ne faut pas que les activités
portent atteinte au patrimoine
artistique, archéologique et culturel.
5.
Votre voyage peut contribuer au développement
économique et social. Achetez des objets artisanaux
et d’autres produits locaux pour soutenir
l’économie locale en appliquant les principes du commerce
équitable. Le marchandage ne doit pas s’opposer
à une juste rémunération.
6.
Avant de partir, renseignez-vous sur la situation sanitaire actuelle de
la destination et sur
l’accès aux services d’urgence et aux
services consulaires. Veillez à ne pas compromettre votre
santé et votre sécurité personnelle.
Avant de décider de vous rendre dans une destination
déterminée, assurez-vous que vos besoins
particuliers en
matière de régime,
d’accessibilité et de soins
médicaux peuvent y être satisfaits.
7.
Informez-vous autant que possible sur votre destination et prenez le
temps de comprendre coutumes,
règles et traditions. Évitez tout comportement
susceptible d’offenser la population locale.
8.
Renseignez-vous sur la législation pour ne commettre aucun
acte délictueux ou criminel ou
qualifié de tel par la loi du pays visité.
Abstenez-vous de tout trafic de drogues illicites, d’armes,
d’objets d’art ancien,
d’espèces protégées et de
produits ou substances dangereux ou interdits par les
réglementations nationales.
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Le
tourisme responsable : un concept très large
Le tourisme responsable, aussi
appelé tourisme solidaire, englobe une palette
très large d'ititiatives
qui visent toutes à concientiser le touriste à
son
rôle face aux endroits visités. Ainsi se
développe toute une panoplie d'organismes qui se proposent
d'organiser des voyages ou des activités reliées
au
tourisme responsable. Mentionnons les initiatives suivantes :
En France, l'ATR
(Agir pour un tourisme responsable) vise à
regrouper les opérateurs du tourisme souhaitant oeuvrer dans
le sens d'un tourisme
plus responsable.
Plusieurs site web permettent
de calculer les tonnes de CO2
que votre trajet en avion, en voiture ou en bus rejette dans
l'atmosphère. Vous pouvez ensuite compenser votre impact en
achetant des réductions de CO2
issues de projets qui
visent la réduction des émissions de gaz
à effet
de serre ou axé sur la protection de l'environnement :
-
Climat mundi
- Action
carbone
- Arbre-évolution
- My climate
- Good planet
Des organismes se
spécialisent dans le tourisme alternatif
: bénévolat dans les pays en voie de
dévelopement,
écotourisme, etc. Mentionnons entre
autres : Echoway / Double Sens / La Saharienne / Tourisme
et Développement
Solidaires
De plus en
plus
d'agences de voyage concoctent des itinéraires de voyage
originaux et respectueux des environnements locaux. Mentionnons, en
France, L'heure
Vagabonde qui dans la lignée du
tourisme responsable, cherche à réinventer un
voyage savamment
« désorganisé »…
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Aide
Mémoire
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Pour
mieux voyager:
- Profitez
de toutes les occasions de vous informer avant de partir.
- Choisissez
votre destination en fonction:
-
de vos goûts;
-
du temps dont vous disposez;
-
de la période de l'année
prévue pour votre voyage;
-
de vos moyens financier;
-
de vos capacités physiques;
-
de votre expérience.
- Évaluez
les obstacles au choix d'une destination:
-
les vrais: l'impossibilité d'obtenir un visa de
tourisme, la guerre;
-
les faux: le terrorisme (la plupart du temps), le
sous-développement, la barrière des langues et de
l'écriture.
- Si
vous optez pour le voyage organisé:
-
pesez soigneusement les avantages et les
inconvénients;
-
évaluez plusieurs options avant de vous engager;
-
gardez le
contrôle de votre voyage.
- Soyez
un voyageur responsable, soucieux des répercussions de vos
choix et
de vos actions sur les populations des pays visités.
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