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- Le
voyage, une priorité
- Voyager avec le budget
normal
-
Emprunter?
- Le nécessaire en voyage
-
Prévoir ses besoins
- Les dépenses
prévisibles
- Comment les évaluer
-
Le voyage organisé
- Le per
diem
- L'argent du voyage
. Les
devises étrangères
. Les chèques de voyages
.
La monnaie électronique
.
Les cartes de crédit
AUSSI
Les
préparatifs de voyage
-Choisir sa destination
-Établir
un
itinéraire
-Les
formalités
-Les
bagages
-Les
transports
-L’hébergement
-La
restauration
-La
santé
-La
sécurité
-Le
quotidien en voyage
-La
communication
-Le
goût du voyage
-Pourquoi
voyager
-Le
choc culturel
-La
méfiance positive
|
|
Le budget
|
Il
ne faut pas se le cacher, voyager peut coûter cher,
très
cher. Tout le monde vit avec l'argent qu'il a, et peu de gens peuvent
se vanter d'avoir quelques milliers d’euros ou de dollars de
trop
à investir dans un voyage. Mais attendre un
héritage
potentiel ou compter sur gain providentiel à la loterie
n'est
pas la meilleure façon de s'organiser pour partir. Les
moyens de
voyager, il faut se les donner.
|
Avoir
les moyens de voyager
|
-
Le voyage, une priorité
Il
faut d'abord cesser d'avoir l'intention de voyager et prendre la
décision de partir. Ensuite, puisque l'argent du voyage ne
va
pas tomber du ciel, il devra, pour la plupart des gens, être
prélevé sur l'argent du budget de fonctionnement
normal.
Le
projet de voyage devenant une priorité, on ajuste ses
habitudes
de consommation en conséquence et on rationalise sa gestion
financière. Ça n'a l'air de rien, mais d'une
petite
économie à l'autre, on paie vite son billet
d'avion. Vous
en connaissez sûrement qui pourraient s'offrir un voyage en
Asie
chaque année avec le seul montant qu'ils investissent dans
leur
garde-robe…
Certaines
économies
très réelles ne réduisent en rien
notre
qualité de vie. Par exemple, lorsqu'on envisage l'achat
d'une
nouvelle voiture, le modèle compact va nous rendre
exactement
les mêmes services et nous offrir quasiment le même
confort
que le modèle plus luxueux. La différence de
prix, on
peut la dépenser en voyages. De toute façon, au
bout de
quelques années, la voiture est bonne pour la casse. Les
souvenirs de voyage, eux, durent toute une vie.
Quand
le voyage est un choix, on n'a pas l'impression de se priver pour
arriver à partir. Avec une telle motivation,
l'économie
devient une réaction naturelle. Et puis, à force
de
voyager, on se rend compte que, finalement, il faut bien peu de choses
pour vivre. La notion du nécessaire est terriblement
élastique et notre société a
tendance
à l'étirer au maximum. Voyager réduit
la tension
de cet élastique. On devient moins exigeant, on modifie son
sens
des valeurs, on se concentre plus facilement sur l'essentiel et on
néglige l'accessoire. C'est bénéfique
pour sa
qualité de vie quotidienne et ça rend plus facile
la
préparation du voyage suivant.
|



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|
- Voyager avec le
budget normal
Il
faut nous rendre compte que vivre chez nous nous coûte quand
même quelque chose; nous nous nourrissons, nous buvons du
vin,
nous entretenons notre voiture, nous faisons des achats, nous nous
offrons des sorties, nous pratiquons des sports, etc. Ces
dépenses font tellement partie de notre routine que nous
n'en
avons même plus conscience.
Faisons
le calcul: déduisons nos frais fixes de notre salaire. Ce
qui
reste et semble parfois partir en fumée, c'est ce qu'il nous
en
coûte de vivre chez nous. Le budget que nous nous accordons
pour
toutes les dépenses que nous ne ferons pas quand nous serons
partis, nous pouvons l'attribuer au voyage. Ces montants-là,
investis dans une destination où le coût de la vie
est
bas, peuvent faire beaucoup de chemin. Dans certains cas, ils
permettent de couvrir la majeure partie sinon la totalité
des
frais de subsistance, logement compris. Si on ne fait pas de folies, le
coût du voyage se réduit alors pratiquement
à celui
des billets d'avion. Évidemment, ce raisonnement tient surtout pour les pays où le coût de la vie est faible.
|
-
Emprunter?
Malgré
tout, certaines personnes ne partiront jamais si elles attendent
d'avoir économisé suffisamment. On peut
être
mauvais économiseur mais bon payeur. Pour
celles-là, il
n'y a aucun inconvénient à emprunter un peu pour
voyager.
Mais il ne faut quand même pas en abuser!
|
 |
- La notion du
nécessaire en voyage
C’est
dans la façon de voyager elle-même qu’on
arrive
véritablement à se donner les moyens de voyager.
À
l'étranger, il n'est pas nécessaire de s'offrir
le
traitement VIP tous les jours pour passer du bon temps. Partir
à
la découverte d'un pays, c'est partir à la
découverte des gens ordinaires. Ces gens-là se
trouvent
dans les endroits ordinaires et pas chers, jamais au Hilton du coin. La
minorité possédante est partout sans
intérêt.
En
voyage, la notion du
nécessaire se montre aussi très
élastique. Bien
voyager requiert un petit changement de mentalité. On ne
part
pas pour rechercher ailleurs les mêmes conditions de vie que
chez
soi. Il est parfaitement possible de renoncer au luxe, sans sacrifier
du même coup son confort. Le bonheur de voyager ne se mesure
jamais à la couleur du papier peint dans sa chambre
d'hôtel ou à la finesse de la vaisselle du
restaurant
où l'on prend ses repas. Voyager en s'accrochant
à des
critères restrictifs peut nuire à la
qualité d'un
voyage bien plus que le contraire.
Les
choix
intelligents ne sont pas toujours ceux qu'on pense. Par exemple, louer
une chambre avec climatisation, en pays de forte chaleur, n'est pas
nécessairement un bon placement : c'est plus cher qu'une
chambre
avec ventilateur de plafond alors que celui-ci est suffisant pour bien
dormir et efficace contre les moustiques.
On peut aussi envisager le camping.
Cette formule, compatible avec les voyages en avion, peut
s’avérer fort économique,
particulièrement en Europe et en
Amérique du Nord.
D'autres
formules pour petits budgets s'avèrent de plus en plus
populaires. Avez-vous déjà entendu parler du couchsurfing?
Et du partage
de voiture sur un trajet commun?
|
Les
dépenses à prévoir avant le
départ
|
Il
existe un bon nombre de dépenses qui doivent être
effectuées avant de partir. Certaines d'entre elles peuvent
être étalées suffisamment afin
d'éviter
qu'elles ne pèsent trop sur le budget
réservé au
voyage. Ces dépenses sont :
-
les guides de voyage
-
les vaccins et les
médicaments sur ordonnance
-
le
matériel photographique, s’il y a lieu
-
le passeport et les
visas
-
les billets d'avion
-
la location d'auto
ou les forfaits de transport, s’il y a lieu
-
le permis de
conduire international, s’il y a lieu
-
les assurances,
s’il y a lieu
On
peut prévoir d'avance l'achat d'une bonne valise ou
d’un
bon sac à dos, d'un sac de voyage pratique, d'une garde-robe
conforme à ses besoins et des petites choses que l'on
prévoit apporter dans ses bagages : trousse de premiers
soins,
réveil de voyage, cadenas, etc. Quand on n'est pas
déjà équipé, le premier
voyage peut
coûter un peu plus cher que les suivants.
A
partir du moment où l'on commence à voyager
sérieusement, on prend l'habitude d'acheter ses
vêtements
et ses accessoires en fonction de la possibilité de les
utiliser
en voyage. On reste ainsi cohérent avec soi-même
et on
évite au maximum un inutile dédoublement de
dépenses.
|
Évaluer le
coût d'un voyage
Le
coût d'un voyage n'a qu'un rapport partiel avec
l'éloignement du pays de sa destination. Contrairement
à
ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas vrai que plus c'est loin,
plus c'est cher. Un billet d'avion pour l'Asie s'avère
peut-être très coûteux, mais deux
personnes peuvent
y vivre - dans certains pays - confortablement pendant deux jours pour le prix d'un seul repas
dans un bon restaurant d’Europe ou d'Amérique du
Nord.
Pour évaluer le coût d'un voyage, il convient donc
d'établir une moyenne entre le prix du billet d'avion, le
coût de la vie sur place et le nombre de jours de voyage.
Plus on
va loin, moins le coût de la vie est
élevé et plus
on a intérêt à y rester longtemps.
- Prévoir
ses besoins
L'évaluation
du montant à prévoir pour ses dépenses
durant le
voyage n'est pas toujours une opération facile. Tout
dépend de la durée du voyage, de sa destination,
des
fluctuations du taux de change, de la façon dont on
veut
voyager et de ses exigences côté confort. Dans
certains
pays, les hôtels sont chers mais manger ne
coûte
presque rien; dans d'autres, il en coûte plus cher pour se nourrir
que
pour se loger. Ce qui est sûr, c'est que quel que soit le
budget
qu'on va s'octroyer, il sera utilisé au maximum et
possiblement
même dépassé un peu. Les meilleures
prévisions ne résistent pas à
certaines surprises
ou à certaines envies.
-
Les dépenses prévisibles
Un certain
nombre de
dépenses sont relativement prévisibles :
-
l'hébergement
-
les repas
- les frais de
transport: essence, péages des autoroutes, parkings (quand
on loue une auto) ou transports en
commun
-
les coûts
d'entrée aux sites, musées et monuments
-
les frais de surplus
de bagages, s'il y a lieu
-
les taxes
d'aéroport, les taxes d'entrée et de sortie d'un
pays
-
les visas
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|
-
Comment les évaluer
Sur
le net, quelques sites donnent une estimation des coûts
d’un voyage par pays, pour ceux qui veulent voyager
à prix
raisonnable :
-
Lonely
Planet (en français) ou Lonely Planet
(en anglais)
-
Le
Routard
Pour Le Routard
: choisisez votre DESTINATION et, dans la rubrique UTILE, cliquez sur
ARGENT et BUDGET. On y trouve une section sur le budget à prévoir.
Pour Lonely Planet en français: choisissez votre DESTINATION, cliquez sur INFOS PRATIQUES, ARGENT et sur BUDGET QUOTIDIEN.
Le site Le Voyageur publie un indice général du coût de la vie dans plusieurs pays et villes du monde.
|
En
gros, on peut voyager à coût raisonnable
à peu
près partout dans le monde, si on exclut
l’Amérique
du Nord, l’ouest de l’Europe,
le Japon,
l’Australie,
la Nouvelle-Zélande
et la plupart des îles des
Caraïbes et du Pacifique. Il existe des pays à
coûts
«intermédiaires» comme Israël,
le Chili
ou
encore Taiwan
et la Corée
du Sud. Dans certains pays
d’Afrique, comme l’Afrique du Sud et encore
davantage le Botswana,
il faut
faire plus attention.
Mais
pratiquement toute l’Amérique du Sud et toute
l’Amérique Centrale (mais de moins en moins pour
ce qui est de l'Amérique centrale), une large partie de
l’Asie et tout le
Moyen-Orient, de nombreux pays africains et plusieurs pays de
l’est de l’Europe (mais de moins en moins) sont
accessibles aux voyageurs avec
de relatifs petits budgets.
|
Les
meilleurs guides de voyage donnent une idée plus
détaillée des montants qu'on doit consacrer
à ses
dépenses. En parcourant son projet d'itinéraire,
on peut
en faire une estimation assez détaillée.
Cependant,
étant donné le taux élevé
d'inflation dans
certains coins du monde, il vaut toujours mieux prévoir un
peu
plus large de façon à se prémunir
contre les
mauvaises surprises. Si on a la chance de pouvoir rencontrer quelqu'un
qui revient tout juste de la destination envisagée, il est
plus
facile de préciser les sommes que l'on doit consacrer
à
chaque point.
On
ajoute à cette évaluation un montant
supplémentaire pour couvrir toutes les petites
dépenses
difficilement prévisibles et qui s'accumulent vite comme les
taxis
ou les petites bières à la terrasse des
cafés. Ce
montant sert de marge de manœuvre et dépend du
coût
de la vie dans le pays de sa destination.
|
|
Le
voyage organisé
Quand
on part avec un groupe organisé, il faut vérifier
précisément les dépenses comprises
dans le forfait
de voyage : le nombre de repas, les transports locaux, les excursions
et les droits d'entrée aux sites et monuments... Il vaut
mieux
s'assurer d'avoir les moyens d'assumer les suppléments
auxquels
on risque de faire face et ceux de suivre le groupe s'il prend des
initiatives.
|
 |
Gérer son budget en
voyage
|
|
Le
per diem
Une
fois déterminé le montant d'argent avec lequel on
va se débrouiller sur
place, il est extrêmement recommandé de se fixer
un per diem pour ses
dépenses. On divise le montant global qu'on a
prévu par le nombre de
jours de voyage, ce qui donne le budget quotidien avec lequel on devra
réussir à fonctionner. (On peut aussi, avant de
partir, pratiquer
l'opération contraire : établir le montant
quotidien nécessaire à ses
besoins et calculer le nombre de jours de voyage qu'on peut se
permettre avec le montant total qu'on est prêt à
investir.) A moins de
disposer de ressources illimitées, c'est la seule
façon de s'assurer
d'avoir de l'argent jusqu'à la fin du voyage.
- Noter
ses dépenses
Il
est très utile de se munir d'un carnet (ou de son téléphone) et de noter toutes
ses
dépenses, même les plus insignifiantes. Cette
opération peut sembler une corvée à
prime abord, mais
c'est une bonne manière de ne pas défoncer son
budget.
C'est aussi un excellent aide-mémoire, une sorte de journal
de
voyage auquel on peut ajouter des notes et des commentaires qui
permettront de reconstituer ses souvenirs.
A
la fin de chaque journée, on fait le total de ses
dépenses que l'on convertit dans la monnaie d'origine, en
fonction du taux de change qu'on aura obtenu. Chaque jour aussi, on
fait le total de tous les montants quotidiens, qu'on divise par le
nombre de jours écoulés depuis le
départ, de
façon à obtenir la moyenne
générale
quotidienne pour tout le voyage. S'il faut se réajuster,
c'est
au début du voyage qu'on doit le faire car plus le temps
passe,
plus il devient difficile de faire bouger la moyenne quotidienne. |
Parenthèse
Millionnaires
En
fait la seule fois de notre vie
où nous avons été millionnaires,
c'était dans l'ex-Yougoslavie,
quelques mois avant que tout n'explose au début des années 90. La valeur du dinar baissait
continuellement alors que l'inflation échappait à
tout contrôle. La
situation économique se détériorait si
vite que le prix des services
était souvent affiché en deutsche marks, une
monnaie forte et stable.
Les billets de banque ne valaient plus rien.
Pour trois cents
dollars, on nous remettait une pile de dinars telle qu'il nous aurait
fallu un attaché-case pour tout transporter. Nous en
mettions partout:
dans nos portefeuilles, nos poches de veste ou de pantalon, au fond de
nos sacs. Il faut dire, en contrepartie, qu'un simple repas au
restaurant entamait généreusement notre fortune
et nous soulageait
d'une bonne épaisseur de billets. Hélas! (G.L.)
|
-
S'ajuster au coût de la vie local
Il
ne faut pas paniquer si le premier jour du voyage coûte plus
cher
que prévu et donne à penser qu’on n'y
arrivera pas
avec le budget qu'on s'est alloué. Il faut toujours de
vingt-quatre à quarante-huit heures pour s'ajuster aux
conditions de vie dans un pays. Quand on arrive, on pare au plus
pressé! Ce n'est
qu'après une bonne nuit de sommeil qu'on peut se permettre
d'être plus circonspect et de prendre le temps de
dénicher
les bonnes affaires.
|
L’argent
du voyage
Qu’il le veuille ou
non, le voyageur devra s'initier à un minimum de
connaissances
et de pratiques financières. Voyager tient parfois de la
plus
aride opération comptable. La calculatrice est un
instrument dont aucun voyageur ne saurait se passer.
-
Les devises étrangères
Partout
en dehors de l'Europe, il est plus facile de changer des dollars
américains. Malgré les pressions que les
cambistes lui
font parfois subir, le dollar américain reste une monnaie
forte
et convoitée qui a l'avantage d'être reconnue et
acceptée partout. L’euro gagne cependant du
terrain un peu
partout.
Fonctionner
tous les jours avec une monnaie qui ne nous est pas
familière
demande un peu de vigilance. C'est facile de se tromper et de payer
trop cher pour un produit ou un service, facile aussi de se faire
rouler. Comme on va presque toujours utiliser la monnaie du pays
visité, on doit donc savoir combien elle vaut dans la sienne.
Quand
le calcul de conversion n’est pas évident et pour
éviter de toujours avoir sa calculatrice
à
la main, on peut se préparer, au sortir du premier bureau de
change ou après le premier retrait au guichet, une petite
liste de quelques
équivalences monétaires auxquelles se
référer rapidement, le temps de s'habituer au
coût
de la vie.
Liens utiles :
-
Pour les
convertisseurs de monnaie :
Oanda / Xe.com
/ Loobiz
-
Pour savoir quelle
monnaie on utilise dans un pays :
Le voyageur
|




|
- Les chèques
de voyage
Avec
la facilité grandissante, un peu partout à
travers le
monde, d’utiliser sa carte bancaire pour effectuer ue transaction ou pour retirer de
l’argent, les chèques de voyage sont devenus passablement
désuets. Mais, pour certaines destinations - de plus en plus rares - il peut
être
prudent de détenir une certaine somme sous forme de
chèques de voyage. Dans certains pays, seules certaines
grandes
villes possèdent des distributeurs de billets (guichets
automatiques, ATM) qui acceptent les transactions internationales.
L'encaissement
des chèques de voyage n'est jamais gratuit et il peut
exister
des différences importantes de coût d'un
établissement à l'autre. Ca vaut la peine de
chercher un
peu. Il n'y a nulle part de meilleur endroit à recommander
pour
effectuer ses transactions. Parfois c'est la banque, parfois le bureau
de change, parfois (plus rarement) son hôtel. Il faut
considérer trois facteurs : le taux de change, le
pourcentage de
commission et/ou les frais fixes par transaction. Le choix
dépend souvent du montant que l'on veut changer.
Si
vous voulez être certain d'être
remboursé en cas de
vol, ajoutez toujours votre numéro de passeport à
votre
signature au moment d'encaisser vos chèques, même
quand on
ne vous le demande pas. Il va de soi qu'il faut ranger
séparément chèques de voyage et
passeport. On doit
tenir une comptabilité précise des
numéros de ses
chèques de voyage et des transactions effectuées,
sur les
feuilles séparées prévues à
cet effet et
que l'on range à part dans ses bagages, avec les
reçus de
transactions.
Si
on sort un peu des sentiers battus, on s'achète de
préférence des chèques de voyage d'une
société reconnue partout dans le monde. C'est
frustrant de se voir refuser un
encaissement parce qu'un commis mal informé trouve nos
chèques étranges ou même
carrément suspects.
Les
bureaux de change des aéroports et des postes
frontières
n'offrent généralement pas des taux avantageux.
On n'y
change que le minimum d'argent requis pour ses besoins
immédiats
et on attend une meilleure occasion pour s'approvisionner en argent
liquide.
Dans
certains pays,
les changeurs vont imposer des frais
pour chacun des chèques que vous encaissez. Il en
coûte
donc cinq fois plus cher de changer cinq billets de vingt dollars qu'un
seul billet de cent dollars. Pour vous éviter de perdre des
heures à chercher vainement des conditions de change plus
avantageuses, partez donc avec un maximum de grosses coupures.
|
-
La monnaie électronique
À
peu près partout dans le monde, le voyageur peut compter
sur des distributeurs de billets (guichets automatiques, ATM) pour
s'approvisionner en argent comptant. Visa et Mastercard, par exemple,
possèdent plusieurs centaines de milliers de points de
service,
répartis sur les cinq continents. Ça vaut la
peine de
vérifier si sa destination en est pourvue, car les avantages
ne
sont pas négligeables.
Visa
et Mastercard
gèrent un site Internet où il est possible de
savoir
s’il y a des guichets internationaux accessibles dans la
destination choisie : Visa
/ Mastercard
|
 |
L'accès
au distributeur s'effectue de la même façon
partout : avec
son numéro d'identification personnel, le même que
chez
soi. C'est parfaitement simple : l'électronique
connaît
peu de différences culturelles. C'est tout à fait
sécuritaire : ça fait moins de choses
à garder sur
soi et à protéger contre le vol. C'est
merveilleusement
pratique : le service est, la plupart du temps, offert vingt-quatre
heures sur vingt-quatre, sept jours par semaine. C'est aussi avantageux
: l'argent est versé en monnaie locale, pour laquelle on
garantit un taux de change préférentiel. Pour
minimiser
les frais de service, on a intérêt à
encaisser un
montant d’argent plus substantiel plutôt que de
faire
plusieurs retraits.
Il
faut quand même
toujours se montrer vigilant avec sa petite carte de plastique, qu'on
l'utilise comme carte de crédit ou comme carte de retrait.
En
vacances, on est facilement trompé par un certain sentiment
d'insouciance et d'irréalité, et certains
vendeurs
semblent croire que le plastic
money est une baguette magique que les
gens riches reçoivent à la naissance et qui leur
permet
de s'offrir tout ce qu'ils veulent sans payer. Il faut penser au choc
du retour et gérer son budget avec une saine
sévérité.
-
Les cartes de crédit
Pour
faire face à certains imprévus ou en cas de
dépassement du per diem, le recours à la carte de
crédit permet de se soulager de ses inquiétudes
quant
à sa qualité de vie pour la fin du voyage. Les
principales cartes de crédit sont acceptées
à peu
près partout.
On
peut régler avec
sa carte certaines dépenses comptabilisées dans
le per
diem, comme les hôtels ou les restaurants, ou
procéder
sous forme d'avances de fonds. Quand on en a les moyens et qu'on veut
s'éviter de payer des intérêts, on peut
déposer, avant de partir, un certain montant sur son compte.
Si,
au contraire, ça ne nous gêne pas de payer plus
tard, on
peut même choisir de faire une partie de son voyage
à
crédit. Dans ce cas, il veut mieux se fixer des limites et
les
respecter le plus possible.
Il
faut savoir qu'il
est fréquent que des commerçants
réclament un
pourcentage supplémentaire pour l'utilisation de la carte de
crédit. Dans les pays aux économies au jour le
jour,
comme l'Égypte,
il peut être également plus
difficile de négocier certains achats quand on ne paie pas
comptant.
Les cartes de
crédit sont
souvent acceptées dans les endroits les plus
invraisemblables.
Il arrive pourtant que l'autocollant d'une carte de crédit
apposé dans une vitrine ne joue qu'un rôle
décoratif et qu'en fait, on ne la prenne pas. On
vérifie
toujours à l'avance. On s'informe même
auprès des
commerces qui ne les annoncent pas, car certains les acceptent quand
même.
Les
cartes or (et autres du
même genre) offrent des avantages non négligeables
:
services gratuits, marge de crédit plus
élevée,
taux d'intérêt privilégiés,
assurances,
services d'assistance à l'étranger. Si on est
admissible,
c'est une bonne idée de s'en procurer une.
|
En
conclusion
L'argent
du voyage ne rapporte pas le même
intérêt que celui
qui dort dans une banque. Son profit est ailleurs. L'enrichissement
personnel qu'il entraîne ne se comptabilise pas.
Ceux qui trouvent incroyable de dépenser autant d'argent
juste
pour aller passer un peu de temps ailleurs ne sauront jamais ce qu'ils
manquent. Tant pis pour eux!
|

|
Le voyageur et l'argent:
- N'attendez
pas d'avoir les moyens de partir.
Décidez d'abord de partir et ensuite donnez-vous les moyens
de
le faire : déterminez vos besoins financiers et
ajustez
votre train de vie en fonction de votre objectif.
- Même
si vous n'êtes pas très
fortuné, un comportement financier intelligent et
cohérent, avant et pendant le voyage, vous permettra de
dégager la marge de manœuvre nécessaire
pour
réussir à voyager dans de très bonnes
conditions.
- Gérez
rigoureusement l'argent de votre voyage.
Avant le départ, étalez toutes les
dépenses que
vous pouvez; pendant le voyage, déterminez un per diem que
vous
respecterez aussi scrupuleusement que possible.
- Vous
devrez vous initier a de nouvelles pratiques
bancaires, vous adapter à de nouvelles devises et vous et
habituer un autre coût de la vie tout en restant
conforme
à vos ambitions et fidèle à vos
objectifs
financiers.
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