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pochettes de sécurité
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Limiter
les dégats
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préparatifs de voyage
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choc culturel
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méfiance positive
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Pour
réserver billets d'avion, séjours,
hôtels, voitures : |
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pas cher |
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La
sécurité en voyage
|
Beaucoup
de gens partant en voyage sont terrorisés à la
perspective d'être victimes d'agression. Les inquiets, les
peureux, les obsédés de la
sécurité,
écoutez bien: voyager n'est pas dangereux! Ce n'est pas
parce
que vous allez quitter votre environnement familier que vous allez
obligatoirement tomber dans un coupe-gorge.
Ceci
étant dit, il existe un minimum de précautions
à
prendre et ces précautions sont les mêmes
à New-York,
à Rome,
à Bangkok
ou à La
Paz. C'est
vrai qu'il existe des endroits où il faut être
plus
attentif qu'à d'autres. Par exemple, le risque de vol est
plus
élevé au Pérou qu'en Bolivie,
allez savoir
pourquoi! Mais, gros risque ou petit risque, les moyens de les contrer
sont exactement les mêmes. On ne doit pas prendre moins de
précautions quand le risque est minime ni être
plus
vigilant quand le risque est élevé. Toutes les
mesures de
prévention relèvent du simple gros bon sens et on
n'a
qu'à les adapter aux conditions du pays que l'on visite. Le
risque existe, mais c'est un risque contrôlé que
quelques
règles de prudence tout à fait
élémentaires
réduisent considérablement
|
On
associe volontiers la notion de danger à celle de
pauvreté: un pays riche serait moins dangereux qu'un pays
pauvre. Le sentiment d'absolue sécurité qu'on
éprouve dans un environnement familier est aussi trompeur
que le
sentiment de menace qui peut nous affecter quand on en sort. Ce n'est
pas parce que l'environnement est différent qu'il est plus
menaçant. Tous les habitués du voyage vous le
diront :
c'est encore dans les grandes villes américaines qu'ils font
le
plus attention.
Pour le
voyageur ordinaire, il
y a très peu de pays à risque. Ceux qui
présentent
un danger certain sont presque tous totalement inaccessibles aux
touristes. D'ailleurs, mis à part un travailleur humanitaire
ou
un journaliste, qui pourrait avoir envie d'aller passer ses vacances
dans un pays en état de guerre civile? Cependant, certaines
régions de pays tout à fait
sécuritaires peuvent
présenter des risques et quelques grandes villes
occidentales, parfaitement
respectables par ailleurs, ont des quartiers peu recommandables (comme
le Downtown à Miami). On les évite,
tout simplement.
|


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La
plupart des voleurs ne vont pas attaquer leur victime mais se
contenter de la soulager de ses biens. C'est de ceux-là
qu'il faut se
méfier le plus : les pickpockets, les coupeurs de sacs ou
tout
bonnement les gens qui ne rendent pas toute la monnaie. Si le voyageur
court plus de risques d'être volé en voyage que
chez lui, c'est tout
simplement parce que son mode de vie et ses déplacements
continuels
l'exposent à des situations où le risque est plus
élevé : les bains de
foule, les lieux publics et les endroits touristiques. Les quelques
mesures préventives qui compliquent la vie des
délinquants doivent
devenir partout de saines habitudes.
Il
en va de la sécurité comme de la
santé. Les
problèmes seraient minimes s'ils se produisaient
à la
maison, mais quand on est en voyage ils peuvent devenir
extrêmement gênants.
Pour
de plus amples
informations, consultez les rubriques de Conseils aux voyageurs
mises à jour régulièrement par les
divers ministères des Affaires
étrangères:
Belgique
Canada
France
Suisse
Grande-Bretagne
États-Unis
|
Les
précautions à prendre
|
- Les signes
extérieurs de richesse
Partout
dans le monde, il vaut mieux éviter de tenter les voleurs en
affichant ses signes
extérieurs de richesse. On laisse ses bijoux à la
maison, on s'achète
une montre bon marché pour la durée du voyage, on
porte de petites
boucles d'oreilles sans valeur, on évite les
vêtements chics et les
maquillages trop savants, on remplace ses belles valises et ses beau
sacs de cuir par des accessoires moins précieux. Bref, on
évite
d'attirer l'attention. Si on voyage d'un hôtel de luxe
à l'autre, là où
le client est souvent traité selon ses signes de fortune
apparents, on
se déguise en personne ordinaire quand on sort dans la rue.
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-
Les sacs
Les
sacs à main et les sacs de voyage doivent
être
portés en bandoulière, passés
par-dessus la
tête - jamais seulement glissés sur une
épaule - et
toujours devant soi. Il faut se montrer particulièrement
attentif dans les mouvements de foule et développer le
réflexe de bien s'accrocher à son sac. On peut
ruser avec
les voleurs; garder tous ses biens précieux
ailleurs, ne
charger son sac que de choses sans valeur - papier
hygiénique,
trucs à grignoter et à boire - et le porter comme
si sa
vie en dépendait.
Si vous tenez
à vous promener
plutôt avec un petit sac à dos, portez-le
idéalement en kangourou, devant vous. Ou alors,
n’y
transportez rien que vous regretteriez amèrement en cas de
vol. |
-
Les bagages
Il
ne faut jamais, si peu que ce soit, déposer son sac par
terre ou
laisser ses bagages sans surveillance, particulièrement dans
les lieux
publics ou très fréquentés comme les
gares, les aéroports et les
marchés publics. Il peut y avoir partout des gens
qui n'attendent
qu'une fraction de seconde d'inattention de la part du voyageur pour
partir avec ses biens.
Il est
sage, dans ses
déplacements, de
boucler ses valises avec un petit cadenas. Outre que cette mesure
devrait rassurer certaines personnes qui craignent de servir de
passeurs clandestins pour des produits défendus ou le profit
d'un vol,
certaines consignes vont refuser les bagages qui ne sont pas
fermés à
clé. Il faut même parfois prévoir une
chaîne de vélo et un gros cadenas
pour arrimer ses bagages aux montants du porte-bagages. On peut aussi
utiliser cette méthode pour attacher ses valises
à l'occasion d'un long
voyage en transport en commun.
|

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-
Les portefeuilles
Ne
placez jamais votre portefeuille dans votre sac à dos. Ce
serait faire
la vie belle au voleur qui vous aurait vu. Les portefeuilles doivent
être rangés dans une poche avant, jamais dans la
poche arrière du
pantalon, trop facile à dépouiller. Il est
recommandé de n'y garder
qu'un minimum d'argent et de mettre ses cartes de crédit en
sécurité
ailleurs.
-
Les pochettes de sécurité
Les pochettes de sécurité
les plus efficaces sont celles qui se portent sous
les vêtements, à même la peau sous la
chemise ou épinglées à
l'intérieur de la ceinture du pantalon. Les pochettes
kangourous, qui
se portent sur l'abdomen, sont très faciles à
voler si on ne prend pas
la peine de glisser la ceinture à l'intérieur des
passants du pantalon
ou de la jupe. Il est préférable encore de les
recouvrir d'un vêtement
long, manteau, chandail ou t-shirt.
|
- Limiter les
dégâts
Il
faut s'organiser autant que possible pour disperser ses biens les plus
précieux: argent comptant,
carte de
débit, cartes de crédit, passeport et billets
d'avion. Si
on se fait voler malgré toutes ses précautions,
ça
permet de limiter les dégâts. Avant le
départ, on
fait une photocopie de la page principale de son passeport et de ses
billets d'avion, on prend en note les numéros de ses cartes
de
crédit, de son ou de ses permis de conduire - le local et
l'international - de ses polices d'assurance et, s'il y a lieu, des
numéros de téléphone où
appeler en cas
d'urgence. Ces renseignements peuvent se révéler
d'un
grand secours en cas de déclaration de vol ou advenant le
besoin
de remplacer certains documents. On range ces renseignements
à
part dans sa valise. On peut aussi en garder une version dans son
courrier électronique.
- Les
chèques de voyage
Les chèques
de voyage ont été
créés pour
éviter de trimballer sur soi de grosses sommes d'argent
comptant. Cependant, il existe des faussaires très habiles
capables de contrefaire à s'y méprendre la
signature qui
apparaît déjà en haut du
chèque. Si vous
voulez être certain d'être remboursé en
cas de vol,
ajoutez toujours votre numéro de passeport à
votre
signature au moment d'encaisser vos chèques, même
quand on
ne vous le demande pas.
Ceci dit, les chèques de voyage sont de moins en moins
utilisés. Avec le développement des distributeurs
de billets (ATM) à peu près partout dans le
monde, accéder à son argent, au besoin, est beaucoup plus simple de cette façon.
- La monnaie
Il
faut toujours compter sa monnaie sur place, devant la personne qui l'a
remise. Certains s'y entendent pour se prélever de
généreux pourboires aux dépens du
touriste trop
confiant. Quand on paie pour un service ou un achat, on peut faire le
compte de la monnaie qu'on doit nous rendre sur sa calculatrice, devant
le préposé. C'est beaucoup plus gênant
pour ce
dernier de ne pas tout y mettre. Et on recompte quand même ce
qu'il nous a remis!
|
- Les changeurs au noir
Il
existe des coins du monde où les changeurs au noir
prolifèrent. On ne s'y résout que si on est
vraiment mal
pris. Les taux se révèlent rarement aussi
avantageux que
les changeurs le prétendent et la situation est toujours un
peu
risquée. Il existe aussi des changeurs de rue qui, eux,
opèrent ouvertement sinon de façon tout
à fait
légale. Ces changeurs sont à la recherche de
monnaies
fortes et ne vont changer que des billets de banque. Quand on fait
affaire avec eux, il vaut mieux effectuer le calcul soi-même
sur
sa propre calculatrice de poche, très ostensiblement, en
fonction du taux qu'on nous offre. C'est le meilleur moyen de s'assurer
une transaction honnête.
|

|
- Les mises en
scènes
Certains
voleurs sont de véritables spécialistes des
mesures de
diversion destinées à vous faire baisser votre
garde : on
laisse tomber ses paquets ou sa monnaie, on simule une altercation, on
vous enduit d’un produit salissant... Ne vous laissez pas
abuser
par ces mises en scène : ne bronchez pas et ne
lâchez
jamais votre sac. Soyez spécialement attentif si on se
bouscule
autour de vous. Les voleurs opèrent
généralement en équipe : pendant que
l'un attire
ailleurs l'attention de la victime, un autre se charge de la
dépouiller et un troisième s'enfuit avec le
produit du
vol.
|
Parenthèse
Coupeurs
de sacs
Il
m'est arrivé une seule fois fois d'être victime
d'un
coupeur de sacs. Ça s'est produit dans la vieille ville de
Quito, en Équateur.
C'était le premier jour du voyage et, sur le coup, je ne me
suis
rendu compte de rien. Je n'avais pas encore repris toutes mes bonnes
habitudes et j'avais baissé ma garde. Mais je
n'étais
quand même pas complètement idiote: mon voleur
s'est enfui
avec un paquet de papiers-mouchoirs et un petit foulard sans valeur.
Par instinct, j'avais gardé la main sur mon appareil photo.
(G.L.)
|
- Les fausses
représentations
C’est
rare, mais il peut arriver que des fraudeurs qui se
prétendent
policiers abordent le touriste sous toutes sortes de
prétextes :
vérification d'identité ou de carte touristique,
ou
perception d’une taxe obligatoire pour tous les
étrangers.
Il ne faut jamais montrer ses papiers sur-le-champ, encore moins payer,
et surtout ne jamais accepter de monter en voiture. Les faux policiers
ne sont généralement pas dangereux. Quand on
exige
d'aller à pied au poste de police le plus proche, ils se
découragent et laissent leur victime tranquille en jouant
les
généreux. Personne n'est dupe mais tout le monde
sauve la
face.
- La corruption
La
corruption est malheureusement un phénomène
extrêmement répandu sur la surface de la Terre,
particulièrement dans les pays
défavorisés. En cas
d'ennuis et face à un vrai policier ou à un vrai
fonctionnaire, quelques dollars suffisent
généralement
à tirer n'importe qui d'embarras, que l'infraction soit
réelle ou non. Ce n'est jamais une pratique
recommandée
mais on peut s'y risquer en dernier recours.
- Les voleurs inattendus
Il
faut savoir que les voleurs ne sont pas toujours des hommes
à
mine patibulaire! Ce sont souvent des femmes ou des enfants
à
qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Il faut savoir aussi que
bien des vols sont commis par d'autres touristes, dont on ne se
méfie pas assez. Sans tomber dans la paranoïa,
soyez quand
même très prudent quand un nouvel ami voyageur
s’invite chez vous. Certains routards réussissent
à
voyager à bien peu de frais!
|
-
En voiture
Quand
on gare sa voiture, il ne faut pas non plus abandonner quoi que ce soit
de visible sur aucune des banquettes. Ce qu'on laisse traîner
n'a
peut-être pas de valeur mais le voleur ne le sait pas. Ce
n'est
jamais agréable de retrouver son auto avec une vitre
fracassée. Dans les sites touristiques à
l'écart
des zones habitées, il est plus prudent de prendre un
parking
payant bien gardé. De même, il faut
éviter de
laisser traîner près des fenêtres
ouvertes de son
véhicule des objets qui peuvent être facilement
fauchés par un voleur en moto au moment d'un arrêt
obligatoire. On coince prudemment la ganse de son sac à main
dans la boucle de sa ceinture de sécurité. Le
voleur qui
n'hésiterait pas à plonger la main
jusqu’au
plancher de la voiture pour s'en emparer aurait toute une surprise!
-
Les routes dangereuses
Même
quand on circule en voiture, on n'est pas à l'abri d'un
guet-apens. Il existe des tronçons de route qu'il vaut mieux
ne
pas emprunter. Les endroits dangereux sont bien indiqués
dans
les guides et doivent être soigneusement
évités.
Pour plus de prudence, il vaut toujours mieux se garder de conduire la
nuit.
|

|
-
Les quartiers dangereux
Il
n'est jamais prudent de s'aventurer après la
tombée de la
nuit dans des secteurs peu fréquentés et mal
éclairés. De même, il existe dans
beaucoup de
villes des quartiers où il n'est pas bon de se promener,
même en plein jour, sans une solide escorte. Ces quartiers
sont
indiqués dans les guides, et souvent les habitants vont
prévenir l'étranger qui serait tenté
de s'y
aventurer.
- Les drogues
Nulle
part au monde il ne faut prendre de risque avec quelque drogue illicite
que ce soit. Il existe dans beaucoup d'endroits des
complicités
douteuses entre les vendeurs et les
policiers. Une
infraction peut coûter très cher, sans compter que
dans
bien des pays on ne plaisante pas avec le sujet.
- L'alcool
La
réglementation sur le taux d'alcool
toléré dans le
sang d'un chauffeur varie d'un pays à l'autre: de 0,10 g/l
(dans
une vingtaine d’États
américains) à
rien du tout (au Chili). En Europe,
les taux permis varient de l'interdiction totale à
0,9 g/l. Il faut
connaître celle du pays où l'on va conduire et s'y
conformer scrupuleusement. Si on peut s'abstenir
complètement de
boire avant de conduire, c'est encore mieux. En cas d'accrochage,
même si le chauffeur étranger n'est pas fautif,
ça
peut épargner bien des problèmes.
- Les opinions
politiques
Dans les pays aux
régimes politiques contestables, évitez d'aborder
la question et d'étaler vos critiques devant les
citoyens du pays. Vous ne savez jamais à qui vous avez
affaire.
Vous ne voudriez pas vous retrouver en prison pour crime de
lèse-majesté, subversion ou espionnage au profit
d'une
nation occidentale!
-
Le gros bon sens
Les
meilleures précautions que l'on puisse prendre sont toujours
dictées par le gros bon sens: n'accéder
à aucune
demande qui paraît bizarre, ne pas se laisser
piéger par
certaines mises en scène, ne laisser personne s'inviter de
force
dans sa chambre d'hôtel, ne laisser à personne le
soin de
compter son argent pour soi, ne confier à personne ses
papiers
importants.
Conseils
généraux en cas de vol, agression ou attentat :
|
Les risques incontrôlables
|
Il
existe certains facteurs de risque sur lesquels le voyageur a peu ou
pas de contrôle, qu'ils soient de l'ordre des
phénomènes naturels ou qu'ils relèvent
de
l'activité humaine. A cause de l'importance des
dégâts qu'ils causent ou du nombre de victimes
qu'ils
font, certains événements malheureux semblent
présenter un risque considérable. Il n'en est
rien.
Statistiquement parlant, il faut être extrêmement
malchanceux pour faire partie des victimes. |
Les catastrophes naturelles
-
Les tremblements de terre
Personne
encore ne peut prévenir le touriste de l'approche d'un
tremblement de terre. Certaines zones de la croûte terrestre
sont
plus exposées que d'autres, comme la côte Ouest de
l'Amérique, mais Dieu merci! les séismes de forte
amplitude sont rares. Dans les régions à risque,
tous les
hôtels affichent des instructions sur la conduite
à tenir
en cas de tremblement de terre. Elles sont simples: abritez-vous sous
un meuble solide, lit, table ou bureau et tenez-vous loin des vitres et des miroirs, dont les
éclats pourraient vous blesser. Si l'immeuble
s'écroule
autour de vous, n'essayez pas de sortir par vos propres moyens.
Signalez régulièrement votre présence
et attendez
plutôt les secours.
|

|
Les
tsunamis, causés par des tremblements de terre ou des
glissements de terrain sous-marins, sont un
phénomène
extrêmement rare. Celui du 26 décembre 2004, de
par son
ampleur et le nombre de ses victimes, a causé un
véritable choc nerveux collectif qui persiste encore dans
les
mémoires. Les chances qu’un tel
phénomène se
reproduise dans un avenir prévisible sont très
minces.
Mais si jamais vous voyez la mer se retirer devant vous bien
au-delà de la ligne normale de marée basse,
courez vite
dans le sens opposé, le plus loin et le plus haut possible.
Pour
en savoir plus :
Gouvernement du Canada (tremblement de terre)
International
Tsunami Information Center (tsunami)
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-
Les éruptions volcaniques
Par
contre, à proximité des volcans, des tremblements
de
terre annoncent souvent une éruption volcanique. Un peu
partout
dans les régions à risque, les volcanologues et
les
gouvernements locaux travaillent de concert. Selon l'avis des
scientifiques, les autorités se chargent de faire
évacuer
les populations si la montagne devient trop menaçante. Avec
les
progrès de la volcanologie, les explosions surprises sont
devenues assez rares pour que le risque qu'un voyageur en soit victime
soit à peu près nul.
Pour en
savoir plus : Volcano Discovery (en français)
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|
-
Les tempêtes
Les
ouragans, typhons et cyclones - c'est la même chose: ouragans
sur
l'Atlantique, typhons sur le Pacifique et cyclones sur
l'océan
Indien - s'annoncent aussi. Ces dangereux
phénomènes
climatiques frappent les régions au bord des mers chaudes,
qui
les alimentent, et diminuent d'intensité une fois rendus
au-dessus des terres ou des eaux plus froides. Les
météorologies peuvent alerter assez tôt
ceux qui se
trouvent sur le passage d'une tempête et leur donner ainsi le
temps de quitter les lieux. Ceux qui déjà ont
voyagé dans le sud des États-Unis ont
sûrement
remarqué les panneaux signalant les routes
d'évacuation
en cas d'ouragan. Ailleurs, où l'on n'est
peut-être pas
aussi bien organisé, il suffit de rentrer le plus possible
à l'intérieur des terres, sur les hauteurs de
préférence, et d'attendre la fin de l'ouragan
avant de
repartir.
Par contre,
les tornades, qui se
développent
au-dessus des terres, restent encore imprévisibles. Les
conditions météorologiques qui les causent sont
bien
connues, mais il est encore impossible de savoir avant la
dernière minute si elles vont effectivement se former,
où
elles vont frapper et avec quelle intensité.
Pour suivre
l’évolution des ouragans, le site
du National
Hurricane Center à Miami. Le centre suit
l'évolution des tempêtes sur une large partie de
la planète.On y trouve des liens vers les
autres centres de suivi des tempêtes ailleurs dans le monde.
|
-
Les inondations
Paradoxalement,
c'est dans les zones désertiques que se produisent les
inondations les plus dangereuses : les inondations subites. Le sol sec
et dur absorbe mal l'eau des pluies, qui s'accumule vite et ruisselle
avec une violence incroyable. Une rivière
asséchée
peut devenir en quelques secondes un torrent gigantesque. Chaque
année, des automobilistes pourtant avertis s'y font prendre.
Les
endroits les plus exposés sont les fonds des
vallées et
sont souvent signalés par des panneaux avertisseurs. Quand
le
temps a l’air de se gâter, même au loin,
on
s’organise pour écouter les prévisions
de la
météo avant de s’aventurer sur une
route de
désert. A la première alerte, on se
réfugie sur
les hauteurs.
Certaines zones tropicales connaissent
des
périodes de mousson très intenses. Des pluies
torrentielles provoquent inondations et glissements de terrain, souvent
avec des conséquences dramatiques. Comme il n’est
jamais
très agréable de voyager par mauvais temps, il
est plus
sensé et plus sûr de visiter ces
régions en saison
sèche.
|

|
- Les accidents d'avion
La
peur de l'accident d'avion appartient à la
catégorie des
peurs irrationnelles. Les compagnies aériennes transportent
chaque année au-delà d'un milliard de passagers.
C'est
phénoménal! Bien peu d'entre eux sont victimes
d'un
accident. En fait, les statistiques démontrent que le trajet
de
l'aéroport à son domicile est plus dangereux que
le vol
lui-même. Si vous êtes du nombre des
angoissés et
que vous voulez suivre une thérapie, vérifiez
auprès du département de psychologie de
l’université la plus près de chez vous
s’il
n’offre pas des services de traitement des troubles de
panique.
Ces services coûtent beaucoup moins cher que ceux d'un
thérapeute privé.
Pour en
savoir plus :
Air Safe
ABM.fr (vaincre sa peur)
- Les accidents de la
route
Si
on est quand même un peu plus exposé aux accidents
de la
route en voyage que chez soi, c'est tout simplement parce qu'on passe
plus de temps en déplacements. Quand on conduit avec un peu
de
vigilance, le danger n'est pas réellement plus
élevé.
Quand on emprunte les
transports en
commun sur des routes invraisemblables, encombrées,
étroites, boueuses, effondrées, sinueuses, entre
falaise
et ravin, on n’a pas d’autres choix que celui de
faire
confiance au chauffeur. La plupart des chauffeurs qui conduisent des
véhicules dans des conditions extrêmes sont
chevronnés et consciencieux. Les accidents
sérieux sont
étonnamment rares.
|
S'il
fallait éviter systématiquement tous les pays aux
régimes politiques
contestables ou sous dictature militaire, une bonne partie des
destinations touristiques seraient rayées de la carte.
Là où la
répression s'exerce, elle s'exerce contre la population
locale, jamais
contre le touriste qui se tient tranquille. Ce dernier y est au
contraire superbement bien traité. Pour deux raisons : les
autorités
tiennent à redorer leur image auprès des
étrangers et les gens du pays
profitent de la venue des voyageurs comme d'une bouffée
d'air frais.
Pour des
discussions sur le tourisme dans les pays dictatoriaux : Enjeux Internationaux
Le
terrorisme est probablement le plus efficace des repoussoirs dans le
choix d'une destination touristique. A tort. La
quasi-totalité des pays
où les dangers sont réels et quotidiens refusent
d'accueillir des
touristes. Les autres, où l'activité terroriste
est sporadique et
localisée, continuent d'ouvrir grandes leurs portes en toute
sécurité.
Les incidents dramatiques ou spectaculaires impliquant des
étrangers -
assassinats, prises d'otages, enlèvements - sont
extrêmement rares. Si
rares, en fait, qu'ils ne devraient pas avoir d'impact sur la
clientèle
touristique. Pourtant, ils en ont, à cause de la
considérable publicité
qu'on leur accorde et de notre complète ignorance du
phénomène du
terrorisme.
L'objectif
des terroristes est de terroriser,
justement, et que ça se sache. Quelle que soit la cible
qu'ils
choisissent, leur but est de déstabiliser le gouvernement et
de
saborder l'économie. Le meilleur moyen de contrer le
terrorisme, c'est
de ne pas céder à la peur. Et personne n'a besoin
de jouer au héros
pour y arriver.
Pour une discussion sur les effets
du terrorisme sur le tourisme : Géotourisme
|
Calmez
vos inquiétudes :
- Voyager
n'est pas vraiment plus
dangereux que de rester chez soi.
- La
principale cause de danger,
c'est le comportement du voyageur lui-même.
- À
part les pays en guerre, il n'y a pas de pays plus dangereux que
d'autres. Il y a simplement des pays où il faut faire plus
attention.
- Les
précautions
à prendre sont les mêmes partout et
relèvent du simple gros bon sens.
|

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